En Fin d'Après-Midi [Pv: Katherine] .

Samedi 21h32 - La Place -

Matthias venait à peine de quitter le petit garage où il travaillait, bien après l'heure de la fermeture habituelle. Au nombre de client qu'il y avait eu dans la journée, il fallait travailler d'arache pied pour arriver dans les délais normallement établit. C'était d'ailleurs l'une des raison pour laquelle le gérant des lieux l'avait repousser; donnant une chance à ses employés de répondre à la demande - et encore...

Tous avaient quitter l'endroit dans les alentours de 19h30, à l'exception du propriétaire et du jeune mécanicien qui continuaient leurs besognes. Le patron devait s'afférer à remplir la montagne de paperasses qui trônait sur son bureau, tandis que Matthias avancait les tâches délaissés par les autres ouvriers. Le soulagement du propriétaire, lorsqu'il vu l'un de ses employers s'acharner au travail, était plutôt éloquent. Évidemment, tout celà après avoir informer le jeune Hawkins que ces heures suplémentaires ne seraient pas payer. Ce n'était pourtant pas cet argument qui allait arrêter le jeune homme, au grand bonheur du propriétaire.
La réputation de son entreprise n'en serait que meilleur et il n'aurait rien débourser en plus pour y parvenir! Matthias n'aurait pas cracher sur quelques billets en plus sur sa paie, mais se dont il avait davantage besoin c'était d'occuper son esprit - de sorte que rien d'autre ne puisse le tracasser. Déjà qu'il ne dormait pratiquement pas, il s'épuiserait à répondre aux exigences des clients frustrés. En seulement une heure, il avait règlé deux cas avec efficacité et rapidité. Deux cas qui était normalement dû pour Lundi dans l'après-midi, mais qui ferait le bonheur des propriétaires - qui reprendraient leurs biens demain à la première heure.

En quittant son lieu de travail, il prit un racourcit en traversant le parc, où la noirceur était dissippé par les lampadaire ici et là. La soirée était particulièrement fraîche, l'une des raison pour laquelle les lieux étaient désert - Quel chance qu'il ai pensé à porter un gilet. Plutôt que de retourner chez-lui directement, Matthias pensa faire une halte au café du coin changeant ainsi ses habitudes. À cette heure, un samedi soir, l'endroit aurait normalement dû être envahis - mais étonnament cette journée faisait exception. C'est justement l'une des raisons qui poussa le médium à entrer dans l'établissement occupé par moins d'une dizaine de clients. Le solitaire alla se réfiguer à une table près de la fenêtre, pensant à cette journée qui n'avait pas été aussi mauvaise qu'il l'avait présentit ce matin. Pour cet accros à la caféine, cette décision de venir ici était un très bon moyen de terminer la journée sur une bonne note, chose qui semblait si difficile à obtenir dans les temps qui court.

20h30... 21h... 21h30...

Katherine était toujours là, à travailler. Elle était du genre à faire des heures supplémentaires, mais sa patronne était quelqu’un de bien, elle n’était pas du genre à ne pas payer les volontaires. Katherine sacrifiait souvent ces soirées de fin de semaine pour pouvoir gagner un peu d’argent… Un peu comme Matthias, c’était un moyen pour elle de se vider la tête, de ne pas penser à Lucas, qui revenait toujours dans son esprit. Le plus souvent, lorsqu’elle était au café, ses visions encore troubles, ses « fantômes » comme elle les appelait, ne se manifestaient pas vraiment, parfois quand elle prenait sa pause, sinon elle arrivait à avoir un peu de tranquillité. C’était aussi très paradoxale car la jeune femme pouvait tout à fait ressentir toutes les émotions qui l’entouraient… La première fois, elle avait réellement appréhendait l’épreuve. Pourtant cela lui avait servi de bon entraînement et elle était maintenant capable de faire la différence entre ses propres sentiments et ceux qu’elle percevait grâce à son don d’empathie, et tout devenait un peu moins déstabilisant. Lorsqu’il le fallait, elle savait faire taire son esprit, simple question de volonté, ça s’était fait tout seul, sans qu’elle ne force vraiment…

Mais ce soir là Katherine était un peu fatiguée, c’était compréhensible, n’ayant pas eu cours, elle avait travaillé une grande partie de la journée . Alors, peu à peu, elle avait légèrement relâché son bouclier, voyant que les clients n’affluaient pas, pour un samedi soir , et qu’ils ne dégageait pas de mauvaises émotions… Peut-être n’aurait-elle pas du, mais elle n’avait pas envie d’y penser pour le moment. Rattachant ses cheveux après sa courte pause, histoire de prendre un café rapidement, Katherine revint dans la salle. Elle rajusta le petit tablier noir qui était passé sur sa jupe puis prit le carnet de commandes lorsqu’elle vit un nouveau client sans boisson prêt de la fenêtre . Étrangement, ce qui émanait de lui frappa la jeune femme de plein fouet sans qu’elle ne puisse comprendre de quoi il puisse s’agir. Très troublant… Malheureusement elle était la seule serveuse du petit café ce soir, alors… Elle s’approcha de la table, affichant le sourire aimable et léger que les clients lui connaissaient.

« Bonsoir… Je peux prendre votre commande? »

Katherine avait l’impression d’avoir déjà vu le jeune homme… Peut-être était-il déjà passé, elle n’en savait rien. Un instant un voile sembla tomber sur son visage lorsque derrière le jeune homme, non loin de lui, elle perçut une de ces silhouettes fantomatiques qui d’habitude la laissaient tranquille au travail… Pourtant elle se reprit, et à moins que Matthias n’ait été attentif à cette étrange serveuse (peu l’étaient...), rien ne transparaissait à présent… Mais Katherine savait que « l’apparition » était toujours là, non loin…

Matthias posa les yeux à l'extérieur, perdu dans ses pensés un peu flou sur l'un des évènements de la journée. Rien d'extraordinaire, la routine sécurisait le jeune homme - bien qu'il avait du mal à y faire avec le service à la clientèle et que celà venait parfois perturbé ses habitudes. Personne n'aime recevoir de facture salée, le medium en avait souvent été témoins des mauvaises réactions de certains clients. Par contre, ce soir il valait mieu ne pas se tracasser l'esprit avec de mauvais souvenir et profiter de ce petit moment de tranquilité au chaud. Habituellement, il n'aurait pas prit le risque de prendre un café à cette heure. Un luxe qui ne se permettait pas pour de nombreuses raisons, mais surtout pour ne pas nourire son insomnie qui l'accablait depuis bien trop longtemps déjà. Il ne dormait souvent que quelques heures à peine, creusant de jolie cernes sous ses yeux, lui donnant constamment cet air maladif. Lorsqu'il se sentait sur le bord du gouffre, le jeune Hawkins se risquait à prendre quelques comprimés pouvant le soulager de son trouble, mais non sans conséquence. Si il avalait deux petits somnifères il sombrait dans un sommeil long et pénible - contraint à subir une série de rêves tous plus désagréable l'un que l'autre. Au bout du compte, ses matins étaient tous pénibles...

Matthias regardait toujours dehors, en travers la fenêtre, devinant la température qui commencait à se gâter par ses grandes bourasque de vent glacial. C'est alors qu'il fut tiré de ses réflexions inintéressantes, par l'une des employés de la place. Par politesse, le garagiste posa aussitôt son sombre regard sur la serveuse venue prendre sa commande, mais il ne pu répondre dans l'immédiat. Son attittude avait brutallement changé, figé dans une expression incrédule. Ce regard...ce sourire, il le connaissait. Les lèvre entre-ouverte depuis un moment, comme si il s'apprêtait à enfin répondre quelques chose, dévisageant malgrés lui la jeune femme; Matthias eu un étrange pincement au coeur - douloureux, mais inévitable. Dans un souffle qui semblait venir de loin, le jeune homme fini par prononcer difficilement le nom de ce qui l'avait tant boulversé.

- Sarah?

Persuadé, sur le moment, qu'il avait face à lui celle qu'il avait perdu à jamais - le medium pu espérer une dernière fois revoir la personne la plus précieuse à ses yeux. Un instant qui ne perdura pas plus d'une trentaines de seconde avant de faire place à la lourde réalité. Il détacha brusquement son regard de l'employé, contrait de faire face à la logique. Sarah n'était plus de ce monde, il était improbable qu'elle lui apparaisse ainsi - pourtant il n'aurait jamais pu la confondre avec qui que ce soit! Ce n'était à rien y comprendre, plongeant le mécanicien dans de douloureux souvenir. Ne voulant pas s'humilier plus longtemps, il prit à nouveau la parole sans jeter un seul regard à la jeune femme.

- Un café...noir, s'il-vous-plaît.

Jouait-on avec lui ou y avait-il réellement quelques chose chez cette jeune inconnue qui avait lieu de le faire réagir ainsi? Il passa l'une de ses mains sur son visage, toujours accablé par cette étrange confusion qu'il n'arrivait pas à s'expliquer.

Effectivement le café n’était pas ce qu’il aurait fallu à Matthias pour lutter contre son insomnie. Mais la jeune femme n’était au courant de rien, et n’aurait certainement pas osé s’en mêler si jamais elle avait su quoi que ce soit. Katherine n’aimait pas s’immisçait dans la vie des gens lors qu’elle ne les connaissait pas, elle trouvait cela particulièrement mal venu et dérangeant. Peut-être tout simplement parce qu’elle n’aimait pas qu’on fasse la même chose avec sa vie à elle… Oui, c’était certainement ça. Le regard de la serveuse s’était égaré un instant sur la fenêtre. Un fin sourire avait étiré ses lèvres très rapidement avant de s’évanouir, comme si de rien n’était. Katherine aimait bien que le temps soit tout ou rien. Très noir, ou ensoleillé, mais pas grisonnant. Et là, les grandes bourrasques lui donnait une impression de tempête qu’elle aimait bien. Même si rentrer chez elle serait tout une histoire, une sorte de parcours du combattant étant donné qu’elle était venue à pied. Quelle idée encore, retourner à son appartement allait la congeler. Tant pis, cela lui ferait certainement du bien de marcher un peu dans le froid, et puis malgré l’heure qui commençait à se faire tardive, il s’agissait d’un samedi soir, il y aurait certainement d’autres personnes dehors… Mais avant de penser à son retour à l’appartement, Katherine devait d’abord s’occuper des clients qui étaient encore dans la salle.

Alors elle se dirigea vers le garagiste, Matthias, qui lui paraissait étrangement familier sans qu’elle puisse dire pourquoi ni comment. De son pas léger, ses cheveux attachés, elle s’approcha et ses yeux bleus se posèrent sur le jeune homme qui sembla tout à coup la reconnaître. Mais d’autres choses se mêlaient , des émotions, des sentiments bien étranges et assez désagréables. Une douleur mêlée d’espoir, quelque chose de vif et d’intense qui la laissait un instant avant qu’elle ne perçoive la silhouette floue derrière Matthias. Ce n’était vraiment pas sa soirée, définitivement. Pourtant Katherine se ressaisit et ses yeux se reposèrent sur Matthias qui lui, avait tourné la tête. La jeune serveuse aurait bien aimé pouvoir dire quelque chose , s’excuser peut-être de cette vive douleur qu’elle semblait provoquer.

« Oui…Oui, je vous apporte ça tout de suite. »

Ses joues s’empourprèrent légèrement, pour elle ne savait quelle raison obscure. Elle ne voulait pas avoir provoqué tout cela chez quelqu’un, directement ou indirectement. Alors elle se pressa pour aller faire le café que voulait Matthias, en faisant une grande tasse. Elle déposa un petit muffins fait maison, comme lui avait enseigné la gérante, sur une petite assiette ainsi que le pot de sucre. Posant le tout sur un plateau, elle le porta habilement jusqu’à la table. Du moins elle tenta, une nouvelle vision trouble s’imposant à elle, bien trop près pour qu’elle puisse faire quelque chose. S’arrêtant un peu trop brusquement, le plateau lui échappa des mains, tout ce qu’elle portait s’écrasant au sol, à côté de la table de Matthias. Puis la jeune femme recouvra ses esprits et posa les yeux sur le désastre qu’elle venait de provoquer. Elle soupira, mal à l’aise, avant de tourner ses yeux bleus encore troublés vers le garagiste.

« Excusez moi, je vous en apporte un autre tout de suite… »

Qui était Sarah?

Cette question lui traversa l’esprit alors qu’elle attrapait une éponge sur le comptoir pour nettoyer les dégâts qu’elle venait de faire. Heureusement qu‘il n‘y avait pas grande monde ce soir…

La serveuse aquiessa à sa demande et le quitta pendant un instant. En fait, c'est ce qu'il en conclus, puisque Matthias n'avait plus osé lever les yeux vers la jeune femme. Il s'était légèrement cambré, se frontant la nuque comme si il tentait de faire partir cet étrange malaise qui pesait sur lui soudainement. Son teint était devenu plus blême qu'il ne l'était déjà et un air désemparé qu'il ne pouvait caché, se peignit sur son visage. Il tenta de focusser son esprit sur une banalité de l'extérieur, histoire de se changer les idées et de se calmer les nerfs. Tout celà vainement car l'image de Sarah lui revenait sans cesse en tête. *C'est impossible* se répétait-il encore et encore, espèrant se convaincre d'une terrible confusion. * Ce ne peut pas être elle * pensa-t-il alors qu'il revoyait cette triste scène où il fut séparé à jamais de sa belle; confirmant l'impossibilité d'une telle rencontre. Par tout les moyens il avait tenté d'oublier ces images et voilà qu'elles lui revenaient violamment en tête. Un mal inutile qu'il s'empressa d'étouffer du mieux qu'il le pouvait, mais qui finirait tôt où tard par le terraser si il continuait ainsi.
C'est à ce moment qu'un fracas le tira de cette torture intérieur, le faisant inévitablement sursauté. Par automatisme, il posa les yeux vers ce qui avait causé cette maladresse non loin de lui et c'est sans trop d'étonnement qu'il apperçu de nouveau la jeune femme qui l'avait énormément destabilisé. Figé par cette impression de déjà-vue, Matthias s'entêtait à vouloir se persuader de sa méprise la concernant. Mais c'est en rencontrant de nouveau ce regard azure qu'il se déclara vaincu. Il aurait voulu quitter cet endroit sur le champ, voir ne jamais y être entré, mais le pauvre était cloué sur place - déchiré entre le désir de disparaitre et celui de se satisfaire de cet espoir mal placé.

- Ce n'est rien dutout...

Fini-t-il par soufflé à voix basse, à la jeune Helwood.
Il ne lacha plus la jeune femme de son regard sombre et discrèt, comparant l'attitude de la jeune employé avec son amour de jadis - surtout ce regard que le medium ne saurait oublier. La ressemblance était frappante pour le jeune homme qui aurait tout donné pour revoir la jeune Lewis. Pourtant il devait se contenter de cette "apparition" qui provoquait plus de mal que de bien. Demain, cela fera 5 ans qu'il avait dû laisser partir Sarah vers ce monde que l'on prétendait de "meilleur". Depuis ce jour il n'avait cesser d'être accablé par une lourde peine et une frustration qu'il ne s'était jamais permit d'exprimé. Il pouvait bien avoir cette tête d'enterrement jour à près jour!

Trois des clients du café venaient tout juste de quitter l'établissement, lorsque les lumières s'abaissèrent soudainement pour revenir à leur pleine capacité, annoncant un éventuel problème avec le courant électrique. Rien de bien inquiétant pour le momment, si ce n'était de l'apparition furtive d'une entitée dans un coin sombre de l'établissement. Le mécanicien ne fit que l'entrevoir au moment où elle échapa à ses yeux. Il ne s'y était pas attarder, croyant à l'un des derniers clients. En voyant la jeune femme s'afférer à nettoyer le fameux dégât non loin de sa table, Matthias ne pu faire autrement que de se sentir un peu mal à laise. Certe, c'était le travail de la jeune femme, mais s'était surtout parce que l'image de Sarah lui collait maintenant à la peau. Le medium se râcla la gorge, comme si il s'apprêtait à prendre la parole, mais qu'il n'arrivait pas à se décider à prononcer un seul mot.

Non, ça ne pouvait pas être elle et en effet Matthias aurait certainement bien fait de partir pour se préserver. Mais cela, ce n'était que le ressentiment de la jeune fille car après tout, que pouvait-elle lui dire? Bonjour, je suis douée d'empathie et je vous conseille de vous éloigner de moi le plus rapidement possible si vous ne voulez pas souffrir plus. Ridicule. Le plus souvent d'ailleurs, la jeune femme n'avait pas besoin de cela pour faire fuir les autres. Déjà, elle ne les approchait guère en dehors de son travail, où elle était obligée d'être sociable, et tant mieux. Après, à l'université, ce n'était pas vraiment ça... Katherine allait en cours, rentrait, travaillait, retournait en cours, dormait... Elle ne participait pas aux soirées, ou alors pas souvent, prétextant une soirée de travail, ce qui marchait plutôt bien. Katherine avait presque toujours évité d'avoir beaucoup de contacts, mais avant, elle avait des amies. Après la mort de Lucas, son comas en avait dissuadé plus d'un, et son départ encore plus. Si bien qu'ici, elle ne connaissait vraiment personne à part ses collègues de travail. A croire que cela arrivait à la satisfaire pour le moment.
Le don de la jeune femme ne lui donnait pas non plus particulièrement envie d'aller vers les autres, elle devait bien l'avouer...

Et c'est avec toute sa maladresse habituelle que la jeune femme renversa le plateau sur lequel était posé le café de Matthias et son muffin offert par la maison. Enfin, ce n'était pas seulement lié à sa maladresse, mais qui aurait pu le savoir à part Matthias qui ne semblait avoir rien remarqué ? Katherine leva ses grands yeux bleus vers lui en s'excusant, quelques mèches de cheveux éparses retombant sur son front et ses joues à cause de l'agitation qui l'avait prise quelques minutes auparavant. Définitivement, elle se posait une question : pourquoi ce soir? Alors finalement, elle se dépêcha d'éponger les carreaux pour ne pas faire plus attendre les clients alors que la lumière baissa tout à coup, une sorte de tension s'installant dans cete pièce presque vide, avant de redevenir à la normale. Katherine leva la tête, semblant vraiment inquiète et scrutant l'endroit où l'apparition venait justement de disparaître... Puis elle poussa un soupire discret.

Finalement, les débris de sa catastrophe personnelle finirent sur le plateau, ainsi que l'éponge et le chiffon. C'est alors qu'elle entendit le raclement de gorge de Matthias. Katherine releva une nouvelle fois les yeux vers lui et finalement lui décrocha un léger sourire en coin. Légers oui, ils étaient ainsi les sourires de la jeune femme. C'était déjà beaucoup pour elle, oui.

"Je reviens dans un instant avec votre café..."

Aussitôt dit, aussitôt fait,elle revint avec un muffin tout beau et un café fumant, noir. Elle déposa le tout sur la table, la main pas tout à fait assurée quand la lumière baissa à nouveau , subitement, plongeant la pièce dans le noir pendant quelques instants. Lorsque la lumière revint, Katherine s'était redressée, scrutant à nouveau le même coin de la pièce, tentant de se reprendre pour ne pas éveiller les soupçons du dernier client ...

» ~Katherine Helwood