Dr. Karel Jenkin

° Âge: 27 ans
° Date de naissance: 18 Septembre
° Sexe: Féminin
° Origine: Suédoise
° Métier:Chirurgienne
° Lieu de Résidence: Grandview
° Pouvoirs: Si il y a lieu.
° Camps: Good
° Groupe Souhaité: Normal



Décrire le physique de cette jeune femme est comme décrire un tableau, un simple coup d’œil pourrait suffire. Karel est très jolie, brunette aux yeux bleus océans, elle a tout pour elle en fait. Si ce n’est peut-être la grande taille d’un mannequin. En effet, elle est plutôt petite, bien formée, agréable à regarder, mais pas assez grande pour être considérée comme un véritable ‘canon’. Cependant on se perdrait facilement dans son regard de glace. Elle est assez pâle et tente de le cacher par un maquillage discret et original. La raison de cette pâleur ? Une maladie incurable qui fait d’elle une condamnée. A l’heure qu’il est, elle sait qu’elle n’a plus que trois ou quatre années à vivre, tout au plus. Sinon, en matière de vêtements, elle porte des choses très variées, souvent des robes et des talons, beaucoup de couleurs vives.



Dossier n°34560007 - Karel Jenkin
Evaluation psychologique par le Dr Triers

Lorsque j’ai rencontré Karel pour la première fois, c’était il y a quatre ans, elle était alors mariée et épanouie. Je peux désormais affirmer avec certitude que quelque chose à changer. A dater de ce tragique accident, Karel montre des signes de réserve et de méfiance, elle paraît plus solitaire et plus rêveuse aussi. Je crois que d’un côté, elle essaye de se protéger elle-même autant que protéger les autres. D’une manière ou d’une autre, c’est une jeune femme absolument adorable, prête à tous les sacrifices possibles et imaginables pour ses proches. Elle aime beaucoup aider les gens, parfois en agissant dans l’ombre, sans se faire connaître. Elle est très modeste et n’aime pas beaucoup qu’on la remercie, ressentant peut-être une certaine gêne dans ce genre de situation. Mais outre cela, Karel est loin d’être naïve. Depuis son plus jeune âge, elle est confrontée à la mort en permanence, et cela ne l’effraie plus. Elle peut se montrer particulièrement agressive et à cheval sur ses opinions, et déteste les débats. Par peur d’admettre qu’elle a tort, ou tout simplement parce qu’elle préfère ne pas s’embrouiller avec les autres. J’ai toujours connu cette jeune femme pleine de vie et de rêve, et j’avoue qu’aujourd’hui, j’ai du mal à la reconnaître. Cependant sa loyauté envers les gens n’a toujours pas changé, et si son caractère de feu l’a rendu de plus en plus difficile à approcher, elle n’en est que plus authentique.
Je la juge donc apte à reprendre du service, mais encourage fortement un changement de décors ou d’affectation.



Premier homme « Qui est-ce ? »
Second homme « Pas la moindre idée »
Voilà ce qu’était Paula Jenkin en arrivant dans la petite ville de Straberry, Arizona. Elle débarquait, seule, une gamine de deux mois dans les bras, en descendant d’un vieux bus rouillé. Il faisait chaud. Il faisait beau. Dans ce paysage désertique, perdu au milieu de rien, l’on s’interroge. Tous les habitants du village sont là, l’air hagard, à la fixer comme si elle était un extraterrestre. Petit village, communauté restreinte. N’était-ce pas le meilleur endroit pour refaire sa vie ?
Sheriff « D’où venez-vous ? »
Paula « New-York »
Sheriff « Pourquoi ? »
Paula « Pour elle »
Elle. Elle, c’est Karel. Toute petite Karel ne sait pas à l’époque combien elle est loin de chez elle.
La vie dans la petite ville finit par reprendre son cours, tout le monde connaît tout le monde, les secrets sont nombreux, personne ne s’y intéresse, en bref, l’endroit parfait pour n’importe quel criminel qui souhaite refaire sa vie. Vous voyez où je veux en venir ? Non ? Alors passons au chapitre suivant.

Petite Karel a six ans. Elle vit avec sa maman et joue avec les enfants des voisins, c’est une fillette pleine de joie, et de rêves aussi. Paula travaille comme boulangère avec Mme Swann et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf qu’un jour un enquêteur débarque, avec sa collaboratrice. Ils s’installent en ville, interrogent avec subtilité les passants sur une affaire louche, commencent à se mêler de ce qui ne les regardent pas, et le sheriff s’inquiète, les habitants deviennent nerveux, des secrets trop bien enfouis deviennent des sujets brûlants, des mots glissent sur les lèvres, des murmures s’étendent, on s’interroge, on se demande ce qu’ils font là. Et puis un jour, un autre homme arrive, grand, sombre, pâle, l’air inquiétant. Il discute pendant des heures avec l’inspecteur de police. Le village est en émoi, les enfants sont cloîtrés chez eux, les femmes n’osent plus se montrer, les hommes se réunissent, le soir, pour en parler. Paula est convoquée à son tour. Son amie Mme Swann l’accompagne. Quand elle passe la porte du poste de police, elle sait que c’est la fin.
L’homme sombre « C’est elle, j’en suis certain. »
L’inspecteur « Aucun doute possible ? »
L’homme sombre « non, aucun »
De quoi parlait ces deux hommes ? Paula le savait, quand elle vit le grand homme sombre, un long frisson parcouru son échine, et elle lança un regard affolé vers son amie Mme Swann. Celle-ci ne comprenait pas ce qui pouvait bien se passer, la gravité de la situation lui échappait.
Paula « Prend Karel, cache-la, ils ne doivent pas la trouver! »
Mme Swann « Que se passe-t-il Paula ? »
Paula « Fais juste ce que je te dis, occupe-toi d’elle, dis-lui combien je l’aime, je retiens la police ici »
Mme Swann s’en va, elle prend Karel à l’école, l’emmène chez elle, bien décidée à protéger cette enfant coûte que coûte. Peut-être était-elle trop gentille, à cette époque, la grosse pâtissière. Peut-être aurait-elle du y réfléchir à deux fois avant d’aider cette mystérieuse Paula. Les souvenirs reviennent alors à l’esprit des habitants. Cette femme, arrivée comme par magie d’une New-York mystique, présentée comme étant une petite boulangère en quête d’une vie meilleure, qui pouvait-elle bien être ? Les heures passent, le village entier semble s’être donné rendez-vous chez Mme Swann. Petite Karel ne sait pas. Mais les voix montent, l’on s’engueule, l’on débat avec énergie. Quels problèmes pouvaient avoir cette gentille jeune femme généreuse et aimante ? Les heures passent, elle est toujours en salle d’interrogatoire, la tension monte, l’on sait. C’est la fin, elle ne reviendra pas.

Nous sommes trois ans plus tard, Paula a été jugée pour vol d’enfants, et condamnée à plusieurs années de Prison. Karel a rejoint sa soi-disant famille. Une femme dépressive et droguée, un homme absent et surmené, elle était mieux lotie chez Paula. Karel a neuf ans et elle n’est pas heureuse. Les rares fois où sa grand-mère lui rend visite sont ses seuls moments de bonheur, et c’est trop peu pour une enfant de son âge.
Grand mère « Petite Karel, un jour viendra et tu verras que tout cela n’était pas si terrible »
L’enfant « Tu te trompes Grand Mère, ils sont méchants et stupides »
De si vilains mots dans une si jolie bouche… Elle était trop naïve pour savoir à quel point ces paroles eurent de l’impact.

Karel a 13 ans, et plus le temps passe, plus elle sent que cela ne peut pas continuer comme cela. Petite, la situation était déjà critique, mais désormais, c’est la débandade. Sa mère boit, se drogue, fume tout et n’importe quoi, et ce sans la moindre gêne, offrant à sa fille le spectacle d’une honte inébranlable, obligeant la pauvre Karel à s’occuper d’elle et à inverser les rôles. Quand à son père, on ne peut pas dire qu’il se soit amélioré. Il ne rentre pas tous les soirs, et quand il rentre, c’est avec une fille ramassée on ne sait où, qui ne reviendra pas. Grand Mère est décédée, et rien ni personne ne peut consoler la fillette. Elle écrit dans son journal, comme seule confident et témoin de sa douleur.
Karel « Plus tard, je serais chirurgien, pour permettre à ceux qui le méritent d’être sauvés »
Mais cette année-là, quelque chose d’étrange va se produire. Petite Karel ne comprend pas pourquoi cette présence l’accompagne toujours, ni d’où vient cette chaleur réconfortante qui l’aide à s’endormir le soir quand elle pleure seule, dans le noir. Et puis un jour, un étrange accident se produit, et sa mère y perd la vie. Souffrance ou libération ? Une chose est certaine, cette présence en est la cause. Quelques semaines plus tard, c’est son père qui rend l’âme. Quelle malédiction avait donc frappé ses parents ? Du moins Karel fut-elle transférée dans une famille d’accueil plus aimante.
Dans les années qui suivirent, d’étranges phénomènes continuèrent de se produire, tous ceux qui faisaient du mal à Karel disparaissaient, mourraient ou étaient victimes de drôles d’accidents, comme par exemple la chute d’un lustre ou l’explosion d’une fenêtre… Il fallut que la jeune fille se rende à l’évidence, elle en était la cause.
Karel « je vous assure, depuis trois ans, rien ne se passe normalement quand je suis là »
Psy « Vous souffrez d’un traumatisme du à la mort de vos parents il est normal que vous vous en sentiez responsable »
Karel « Vous vous trompez ! »
Psy « Rendez-vous à l’évidence, Karel, vous avez besoin d’une thérapie »
Karel « Décidément, vous êtes comme tous les autres »

Vous l’aurez compris, la vie de Karel devenait de plus en plus difficile, elle fut interrogée par la police à plusieurs reprises sans résultats et intégra finalement une prestigieuse fac de médecine, comme elle l’avait écrit plusieurs années plus tôt dans son journal intime. Excellente élève, elle intégra l’internat le plus demandé du pays, et y fit la rencontre du jeune Alexandre. Il était conducteur de voitures de courses et avait eu la mauvaise chance de faire un accident sur le circuit, il était arrivé brûlé, blessé, incapable de faire le moindre mouvement. Elle était l’interne chargée de le préparer pour l’intervention, et plus tard, celle qui devait s’occuper de lui après l’opération. Finalement, ils ont fait connaissance, et quand il est sorti de l’hôpital, ils se sont revus plusieurs fois, jusqu’au jour où, Karel ayant 23 ans, il la demanda en mariage.

Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes, ils eurent bientôt une petite fille, adoptée, du nom d’Ambre, et filaient le parfait bonheur. Elle en avait presque oublié la présence qui la suivait partout. Mais celle-ci se fit bientôt sentir à nouveau. Un soir, Alexandre et Karel eurent une violente dispute, suite à laquelle elle quitta la maison pour rejoindre l’hôpital qui l’avait bipée. Elle était encore en salle d’opération quand son biper sonna à nouveau. Elle laissa à l’infirmière le soin de recoudre le patient et se précipita dans les allées de l’hôpital. Mais elle ne s’était pas attendue à ça. Quand elle vit entrer dans les urgences son mari et sa fille, brûlés mortellement par un incendie, elle voulut courir les rejoindre, elle se mit à hurler, ne pouvant accepter cet état de fait. Un de ses collègues, Parker, du demander de l’aide à plusieurs internes pour l’empêcher de se rendre dans la salle d’opération.
Alexandre et Ambre décédèrent à quelques heures d’intervalle, laissant Karel dans un état de stress incontrôlable. Elle ne parla pas pendant longtemps, restant assise sur cette chaise, au milieu de l’hôpital, portant toujours cette blouse blanche de chirurgien. Il fallut que ses collègues s’y mettent à plusieurs pour obtenir d’elle une quelconque réaction tant elle semblait avoir perdu l’envie de vivre.
Karel « Je suis maudite »

Peut-être n’avait-elle pas tort, ce fantôme qui la suit depuis des années n’est autre que celui de Paula, qui, bien décidée à assumer son rôle de mère même après la mort, commet les plus immondes crimes au nom du soi-disant bien être de sa fille, l’erreur fut cependant fatale. Mais aujourd’hui, Karel reprend du service, transférée à l’hôpital de Grandview, elle espère bien repartir du bon pied et oublier toutes les horreurs de son passé.


Prenom: Kaelly
Age: 17
Comment avez-vous connu le forum: Je ne sais plus ^^’
Que pensez-vous du forum : Il a l’air bien !
Star de l'avatar : Alexis Bledel
Présence sur le forum : 5/7

Bienvenue à toi !
Jolie présentation, je suis fan de ton histoire
Je te valide donc sans soucis =)

ooooh merci *-*

Je viens justement de regarder Ghost Whisperer *-*