Summer; « Il faut deviner le peintre pour comprendre l'image. » F.N.

L'art de peindre
n'est que l'art d'exprimer l'invisible par le visible.
EUGENE FROMENTIN

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(c) ib

N o m Willingham
P r é n o m Summer
A g e 23 ans
D a t e d e n a i s s a n c e 14 juillet
S e x e Féminin
O r i g i n e Britannique
M é t i e r Artiste peintre, elle expose quelques fois ces œuvres et il arrive même qu'elle les vende, mais cela ne lui suffit pas pour vivre convenablement. Alors elle compte chercher un petit emploi, en tant que serveuse sûrement, dans la ville, pour pouvoir payer son loyer entre autre.
P o u v o i r Aucun
C a m p Neutral

P H Y S I Q U E

C A R A C T E R E

E N F A N C E

Dernière d'une famille de cinq enfants, la plus jeune de Willingham a toujours été choyée, gâtée, et chouchoutée. Ses deux frères et de deux sœurs, qui se ressemblaient tous, la protégeaient énormément, voir peut-être trop. Personne n'osait la contredire ou autre à l'école, de peur qu'un des aînés ne viennent s'en mêler. Mais il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment besoin de ça, étant plutôt appréciée par ses camarades et ses professeurs, et obtenant des notes correctes qui lui permirent de ne redoubler aucune classe.
Une enfance plutôt aisée à vrai dire, son père étant le directeur d'une entreprise plutôt petite, mais qui marchait quand même très bien. Mme Willingham ne travaillait pas, quant à elle, préférant se concentrer principalement sur l'éducation de ses cinq enfants. Toutes les écoles qu'ils fréquentaient étaient privées, chacun des parents de leurs amis connaissaient les leur, leurs devoirs se faisaient sous la surveillance de leur mère, etc... Chaque jour se déroulait sur le même schéma, mais cette routine était loin de déranger, il faut dire qu'elle n'y prêtait pas réellement attention, n'étant encore qu'une enfant.
Ses premières années de vie se déroulèrent donc tranquillement, dans le cocon familiale toujours aussi calme.

A D O L E S C E N C E

Depuis qu'elle sait tenir correctement un crayon entre ses mains, elle a commencé à dessiner. Au départ, son entourage ne voyait cela que comme une occupation comme les autres pour faire passer le temps, mais les dessins s'accumulaient de plus en plus dans la chambre de la maintenant adolescente.
Au fil des années, elle avait gardé chacune de ses créations, depuis la toute première. A de nombreuses reprises son frère, Thomas, a tenté de l'en débarrasser, mais étant donné le caractère tenace de sa jeune sœur, chacune de ses tentatives furent vouées à l'échec. Elle s'est longtemps sentie incomprise par ses proches, qui ne voyait pas pourquoi elle dessinait et peignait autant, la crise d'adolescence n'arrangeant pas les choses pour elle, et le départ d'une de ses sœurs et d'un de ses frères non plus. En effet, les deux aînés, Jake et Lucy, se devaient de quitter la maison pour poursuivre leurs études, l'une allant étudier en Écosse, et l'autre aux USA, dans une petite ville dont elle n'avait à l'époque pas retenu le nom. Elle leur en voulait, à tout les deux, de l'abandonner, bien qu'au fond elle comprenait totalement qu'ils durent partir.
Ce n'est pas pour autant que la jeune Summer s'est renfermée sur elle-même, mais pourtant, elle ne se sentait toujours pas prête à parler ouvertement de sa passion pour l'art à ses amis. Même ses parents ainsi que frères et sœurs ignoraient qu'elle voulait en faire son métier ! Elle savait d'avance que son père refuserait catégoriquement, la préparant depuis sa naissance à une vie plus... plus quelque chose d'autre. Il voulait la voir finir médecin, alors qu'elle supportait à peine la vue du sang. Mais cela il ne s'en était jamais soucié, à se demander aussi s'il connaissait le nom de sa meilleure amie, s'il savait quelle était sa couleur préférée, s'il l'avait ne serrait-ce qu'une fois écouté lorsqu'elle parlait de sa journée le soir, plus jeune. Il était tellement absorbé par son travail qu'il ne lui prêtait même plus attention, si ce n'est pour l'inciter encore et encore à poursuivre ses études afin de finir en tant que doctoresse réputée, et blablabla... Il n'y en avait que pour Thomas, le brillant Thomas ! Celui qui avait des notes excellentes dans toutes les matières, qui deviendrait avocat, qui aiderait des gens innocents à retrouver leurs anciennes vie... et Sophia, la belle Sophia. Chanteuse et danseuse d'exception, elle prenait des cours depuis son plus jeune âge, et leur père n'hésiterait pas une seconde à l'inscrire dans la meilleure école qui soit ! Eux, ils faisaient ce qu'ils avaient toujours rêvé de faire, mais elle ? En tant que dernière de la famille, elle aurait cru avoir le droit à un minimum d'attention, mais ce n'était qu'une illusion. Elle n'était pas assez douée pour le reste des Willingham, et la seule avec qui elle aurait pu parler, se confier était partie en Écosse !

Pourquoi n'avait-elle pas les même droits que son frère et sa sœur ? Pourquoi était-elle obligée d'obéir sans arrêt aux ordres de son paternel ? Pourquoi cacher ses tableaux sous son lits, en faisant croire à tous que ce n'était qu'une passade, qu'elle avait tout jeté aux ordures ?
Pour rien. Elle avait le droit de se rebeller contre l'autorité, de faire partager ses envies, de montrer qu'elle n'était pas destinée à aider les personnes malades, mais à une toute autre chose. Et si ses parents, et le reste de ses proches, l'aimaient vraiment, alors ils comprendraient.

A G E A D U L T E

De longues semaines, de longues années, Summer avait attendu le bon moment. Jamais l'occasion "parfaite" ne s'était présentée, celle où elle aurait une bonne raison d'hausser le ton, enfin. Jusqu'à ce dîner, le soir de ces 19 ans, alors que toute la famille était présente pour fêter l'anniversaire de la jeune fille. Comme toujours, c'était son père qui s'adressait aux autres pour elle. En quoi se réservait-il ce droit ? Non, plus jamais elle ne se laisserait faire.
Ce soir là, alors que tout s'annonçait calme et tranquille, avait été un véritable tournant dans la vie de la blondie.
Elle avait enfin fait comprendre qu'elle ne voulait pas faire médecin, qu'elle voulait juste vivre sa passion, peindre pour survivre, quitte à en pâtir jusqu'à la mort. Elle avait ressorti de sous son lit la totalité de ses dessins, du plus ancien qui datait de la maternelle, au plus récent qu'elle avait terminé deux jours auparavant. La plupart représentaient des scènes de la vie de tout les jours, qu'elle avait observé puis immortaliser par la suite, ou alors d'autres n'étaient qu'abstrait, ne voulant rien dire de particulier, si ce n'était ce que l'on voulait qu'ils nous disent.
D'abord choqués par ce qu'elle faisait, ses proches furent ensuite surpris par la volonté et le talent qui se dégageaient d'elle. Alors que sa mère se réjouissait, et adhérait totalement à ce que voulait sa fille, et que ses frères et sœurs la félicitaient pour son cran, son père ne s'est contenté que d'un regard, un regard qu'elle n'oubliera au grand jamais. Il était déçu, déçu par sa propre fille, celle a qui il avait tant donné, et il se rendait compte qu'il ne la connaissait pas, il n'avait jamais éprouvé l'envie de la connaître. Elle n'était qu'une simple connaissance, elle ne méritait pas sa place sous son toit. Quelques mots suffirent à briser le cœur de la demoiselle ce soir là, simplement quelques mots : « Sors de cette maison et n'y remet plus jamais les pieds. Tu es la honte de la famille, Summer, tu souilles le nom des Willingham. ».

Jamais plus elle n'a revu son père, jamais plus elle n'a entendu parler de sa mère, ni de Thomas, ni de Sophia. Tout les quatre ne gardèrent aucun contact avec la jeune fille, qui avait le soir de ses 19 ans affiché son vrai visage. Ce brutal coupage de pont toucha énormément la jeune fille, qui ne se confia dès lors plus à personne.
Pendant quatre années durant, elle vécut grâce à l'argent que ses tableaux lui permettaient de gagner, et également grâce à un travail de serveuse qu'elle avait trouvé dans la petite ville Britannique où elle avait trouvé une collocation, partageant l'appartement avec une jeune fille plutôt renfermée, mais très sympathique au fond, et qui appréciait en plus de cela son travail.
Lucy venait parfois la voir, pendant les périodes de vacances, gardant la même relation qu'auparavant avec sa sœur. Elle était en froid avec leur père, depuis ce qu'il avait dit à la fête d'anniversaire, et Summer se sent toujours aussi coupable, se disant que sans elle L. et leur père entretiendraient toujours de bons rapports.
Quant à Thomas, le plus âgé de tous, il venait rarement, ayant trouvé un travail non loin de son ancienne école, au Missouri. D'ailleurs, c'est lui qui la contacta, lui proposant d'emménager là-bas, afin de faire connaître son talent à une autre société. Après tout, ce n'était pas une idée si stupide que cela, ce pourquoi elle accepta après un moment de réflexion.

Depuis quelques semaines donc, S. habite un petit appartement dans la ville de Grandview, qui à l'air d'après ce qu'elle en a vu plutôt calme, mais il faut dire qu'elle n'est pas énormément sortie, si ce n'est pour aller voir son frère en dehors de la ville.
Elle espère, en changeant de pays, tourner définitivement la page. Oublier son père, sa mère, son frère et sa sœur qui l'ont renié, et vivre entièrement sa passion.

Mieux vous connaitre
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Code 1-2-3: Ok by Matthias.

Comment avez-vous connu le forum:

Que pensez-vous du forum :

Star de l'avatar :

Présence sur le forum :

Nouveau personnage, nouvelle fiche.

Je sais qu'il est écrit dans le règlement que les pvs sont à présent obligatoires – ce qui d'ailleurs n'est pas forcément une bonne chose, vu que certaines personnes qui peuvent VRAIMENT avoir envie de s'inscrire ne sont pas obligatoirement inspirés par eux – mais étant donné que j'ai prévenu Melinda par mp avant de refaire ma fiche, je ne pense pas que ça pose problème, ou en tout cas je l'espère (;

Bienvenue =)

Bravo surtout pour ta présentation =)

Amuse-toi bien sur le forum Very Happy

Merci Avril ^^

jolie

très bien

Validée

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Ta première fiche de présentation à été supprimé, comme demandé & quant à ton appartement, j'y ai simplement modifier le nom. En se qui attrait au règlement, j'ai pris la liberté de modifier ce passage que je trouvait un peu "absurde" - La télépathie c'est pratique!

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