On dirait presque qu'elles ne peuvent se séparer l'une de l'autre [AVRIL]

19h. Melinda rentrait enfin chez elle, après une longue ballade dans la foret en solitaire. On était dimanche, Jim travaillait et rester enfermée la rendrait folle, alors quoi de plus normale qu'une promenade malgré le temps grisâtre ? Elle avait vagabondé tout l'après midi au bord des falaises et dans la foret en elle-même, ne craignant pas de se perdre - elle avait une énorme confiance en son instinct. Lorsque la nuit avait commencé a tomber, elle s'était décidée a rentrer, d'autant plus qu'à cette heure là, son mari ne tarderait pas a rentrer. Déjà qu'ils ne passaient plus beaucoup de temps ensemble, il ne manquerait plus qu'elle rentre très tard le soir d'une soirée seule ! Qui plus est sans le prévenir. C'était comme ça que l'on brisait un couple. Elle avait sans aucun mal retrouvé son chemin et avait pris la route direction le quartier résidentiel de Grandview, une route qu'elle connaissait bien et qui était réputée par être déserte en fin d'après midi. Bien heureusement d'ailleurs, car vu ce qu'il se passa sur le trajet du retour, elle aurait été prise encore plus pour une folle que ce qu'elle ne l'était déjà.

Cet évènement qui aurait pu lui valoir ce grade n'était autre que voir un silhouette plantée en plein milieu de la route. C'était habituel pour elle de voir ça, et pourtant elle était toujours autant prise par surprise lorsque cela lui arrivait. Dès qu'elle vit cette ombre noire dans la nuit, elle pila brusquement, manquant de faire renverser la voiture. Bien heureusement pour elle, la route n'était pas trop mouillée, sinon elle se serait plantée dans le ravin. Tremblante, elle sortit brusquement de la voiture après avoir garé correctement sa voiture et après avoir repris ses esprits quelques minutes ; le choc était toujours intact même après des années d'entrainement. Emmitouflée dans son manteau, elle marcha un peu le long de la route. Bien entendu, l'ombre avait disparu. Mais elle ne pouvait pas repartir comme ça, sans rien chercher. Cet endroit lui disait quelque chose, elle y était déjà allé c'était une certitude. Oui mais quand et dans quelles circonstances ? Elle réfléchissait a cela tout en marchant, la mine soucieuse. Arrivée a un petit chemin qui s'enfonçait dans le côté de la route, elle se souvint. Elle était venue ici lors du cas des deux jumelles dont l'une était morte. Cet endroit n'était autre que le lac ! Ce chemin, elle l'avait emprunté pour y aller. Peut être que l'ombre qu'elle avait vu s'y trouvait ... Elle fit volte face vers ce chemin et commença a s'y engager.

Avril était posséder depuis maintenant deux jours et malgré sa grande énergie elle n'arrivait pas à agir contre sa possession, elle avait de nombreuses fois essayer de sortir mais, en vint. Elle pouvait contrôlait son corps mais, seulement quand cet homme partait et en lui laissant avec elle toute la honte de se qu'elle avait commis pendant sa possession, même si elle n'y était pour rien elle s'en voulait et pendant c'est moment de répit elle ne pensait qu'à faire une chose marchait comme ce soir là il était bientôt dix-neuf heures et cela faisait une demi heure que la jeune fille marchait en allant vers le lac, sans forcément y aller. Plusieurs voitures lui avait rouler dessus enfin même si pour eux ils avaient rouler simplement elle avait sentit tout de même un froid lui traverser le corps mais, pas autant que lorsque elle entendit une autre voiture arriver, toujours au milieu de la route elle marchait sans s'en soucier, elle l'entendait seulement approchait de plus en plus jusqu'au moment ou elle vit les phares éclairer de mieux en mieux sont corps et quelques secondes ensuite la voiture comme chaque autre l'avait traversée mais, de dos elle la reconnue c'était celle de Melinda et elle l'avait vue sans savoir qui elle était mais, elle l'avait vu ce qui causa cette perte de contrôle de la voiture inquiète la jeune fille approcha rapidement de la voiture et remarqua que à l'intérieur tout allait bien pour la jeune femme, elle voulue lui parlait mais, encore une fois il revint cet homme, cet esprit et lui elle fut contraint de se reculer pour aller observer la jeune femme derrière un arbre. L'endroit devait lui paraître familier vu la tête qu'elle faisait et puis, qui ne connaissait pas le lac ? La jeune fille la suivit ensuite mais, permettant pas à Melinda de la voir et d'un coup elle partagea un sentiment qu'elle aurait jamais penser ressentir après ce qu'il venait de se passer, elle fut vraiment déçue, déçue que Melinda n'est était blesser, ce sentiment l'effraya mais, elle ressentait maintenant double alors elle devait d'y faire une première partie détestait cette femme et une seconde l'adorait et cela elle avait encore du mal à le contrôlait elle espérait bien que cet homme parte elle voulait parlait avec elle et à son étonnement elle apparut devant Melinda ou plutôt il avec un sourire comme avril les faisait et la jeune fille d'un ton gênant lui dit:

- Hey Melinda ... Encore désolé pour hier mais, j'ai réussi à le combattre en ne faisant qu'une chose lui parlait !

Elle fit un grand sourire à la jeune femme; elle paraissait vraiment très convaincante personne n'aurait put se douter, personne n'aurait put savoir, que la jeune fille souffrait autant enfermait dans son propre corps, personne désormais ne pouvait l'aider ... Non personne ne pouvait rien pour elle.

Alors qu'elle était presque arrivée au lac, endroit qui lui rappelait bien des souvenirs, Avril apparut face à elle.Elle s'arrêta brusquement pour ne pas lui " foncer dedans " et la regarda en souriant.

" Arrête de t'excuser, ce n'était pas ta faute ! Si tu continues je vais finir par croire que c'était volontaire ... " dit elle en plaisantant bien entendu.

Elle avait réussi a le faire fuir juste en lui parlant ? Cela paraissait surréaliste aux yeux de Melinda.

" Juste en lui parlant ? Ce que tu lui as dit a du vraiment être horrible ... "

Mais comment ne pas croire un esprit en peine ? La pitié de Melinda prenait encore le dessus, bien qu'un soupçon de doute flottait en elle, mais pas suffisamment pour le lui faire remarquer. Un esprit aussi maléfique ne pouvait pas partir juste en le disputant ! C'était très peu probable. Ou alors cet esprit n'était pas si cruel que ça. A moins que ce qu'elle ne dise ne soit faut ou énormément exagéré ... elle le découvrirait a un moment ou un autre de toute façon ; au pire, elle pourrait toujours lui dire ce qu'elle en pensait. En tout cas, elle ne lui demanderait pas maintenant : ce qui dégageait Avril était si fort ! On aurait dit qu'elle était prête a tuer quelqu'un. Jamais elle ne l'avait connue aussi en colère, a tel point que Melinda en frissonnait.
Elle remarqua que la silhouette d'Avril ressemblait très fortement a celle qu'elle avait vu sur la route, celle qui avait par ailleurs faillit lui couter sa carrosserie. Sentant en elle une très vive colère, elle décida de ne rien lui dire, de peur de la froisser. Un esprit en colère été prêt a bien des choses, tout particulièrement lorsque sa victime et lui étaient seuls. Un long silence s'installa entre les deux jeunes femmes, Melinda ne sachant trop quoi dire de peur de sortir quelque chose qui l'énerverait. Les minutes passèrent , jusqu'à ce qu'elle commence a en avoir marre et a avoir les jambes engourdies.

Avril toujours posséder regarder Melinda avait une envie horrible de lui sauter de dessus, et pour lui cacher cela elle orienta sa tête de l'autre côté en regardant derrière elle et poussa un soupir pour tenter de se calmer. Se calmer, avec un esprit autant en colère que lui, on ne pouvait vraiment pas aucune moyen se calmer, elle essayer mais, ne parvenait pas à chaque fois qu'elle revenait à voir dans son imagination le visage doux de Melinda cette colère revenait. Elle resta ainsi fixait sur le visage de Melinda et la seule chose qui l'empêchait de faire quelque chose de mal était bien le fait de repenser;, que pas si longtemps que ça auparavant Melinda l'avait aider enfin avait essayer de l'aider. C'est vrai que chaque fois qu'elle pensait avoir fait une erreur elle ne pouvait s'empêcher de s'excuser que ce soir réellement ou non sa faute, une habitude que elle avait aquise des ça jeunesse et qui désormais ne partait plus. Elle sourit et lui répondit souriante:

- Une habitude ... Désolé ...

Et encore une fois elle c'était excusée sans le faire exprès pourtant. Avril ne pensait pas que Melinda était aussi naïve mais, elle espérait juste qu'elle ne pose pas de question au sujet de cet homme pour ne pas que celui-ci déjà énervé ne s'énerve encore plus et surtout que ça énerve encore plus la jeune fille qui en pouvait plus de ce corps à l'intérieure d'elle même. Elle se contenta de simplement lui dire, une phrase qu'elle venait enfin son imagination venait de trouver:

- Je lui ait juste parler calmement, en lui disant des choses que j'avais rechercher sur sa famille et puis, il a acceptait gentillement de partir en prenant possession d'un autre corps voila tout ...

Elle pensait que cette phrase contenterait la jeune femme et surtout enlèverait le doute qu'elle portait en elle à cet instant envers la jeune fille mais, Melinda pouvait ressentir la peine et elle pourrait aussi ressentir toute la colère qu'avait la jeune fille là était le hic de celle-ci qui n'y avait pas penser plus tôt et puis, vu que Melinda ne répondait rien et ne posait pas de question la jeune fille ne stressa pas pour ça et préféra alors lui parler calmement pendant qu'elle pouvait encore le faire:

- Bon et sinon t'est erraflures ça va ?

Melinda sourit jusqu'à ce que Avril enchaine sur une phrase qui resta en travers de la gorge de notre chère médium. Les esprits possesseurs étaient pour la plupart des sans pitié qui se fichaient du mal qu'ils pouvaient faire, et encore plus de leurs proches, pour la plupart du moins. Et là, Avril disait que juste en lui parlant du point sensible des humains, il avait accepté de changer de victime. Un sourire forcé se dessina sur son visage et elle décida de ne pas relever afin de bien faire croire qu'elle croyait a toutes ces histoires. Certes, Melinda pouvait se montrer naïve, comme toute femme qui se respecte, mais a ce point ce n'était plus de la naïveté mais de la bêtise. Même si cela venait d'un esprit en qui elle avait confiance, elle n'y croirait pas de si tôt, du moins sans preuve. D'autant plus que l'esprit dégageait un mélange bizarre à la fois de colère et de neutralité. C'était un faible colère qui paraissait malgré tout assez vive. Vous décrire ce qu'elle ressentait était mission impossible tant c'était bizarre. Quoiqu'il en soit, ce n'était pas très positif, loin de la même.

A sa question, Melinda sourit, oubliant le prétendu mensonge d'il y avait a peine 2 minutes.

" Oui ça va mieux merci, quelques picotements mais ils sont rares. Il y a eut plus de dégâts que de mal ! Heureusement "

Elle laissa s'échapper un petit soupir de soulagement. Heureusement pour elle qu'elle n'avait pas eut autant de blessures qu'il y avait eut de dégâts dans la boutique ! Vu l'ampleur des dégâts causés par Avril ... Melinda avait mit un temps fou avec l'aide de Délia pour nettoyer l'arrière boutique et estimer combien elle avait perdu. D'autant plus qu'il lui avait fallut " expliquer " aux voisins comment tout cela s'était produit, le bruit aillant éveillé leur curiosité, et surtout leurs inquiétude, malgré que les incidents dans cette boutique soient fréquents.

" Et toi alors ? Tu vas mieux depuis le départ de cet esprit envahisseur ? Je ne te cache pas que le fait qu'il ait accepté de te laisser en paix aussi facilement me laisse perplexe. Si j'étais toi, je resterais sur mes gardes, on ne peut pas faire confiance a ce genre d'esprit. "

La jeune femme était toujours possédait par cette esprit contrairement à la réponse qu'elle venait de lui dire, non, il n'était pas encore parti, pendant ces courts instant ou il partait elle cherchait toujours un moyen qui pourrait lui ordonner de partir pour trouver un autre esprit, même si c'était mal de penser cela il faut l'avouer mais, elle n'en pouvait plus de lui et pour le faire partir sa famille avait été le premier moyen trouver par la jeune femme, il était en elle donc elle pouvait avoir des informations, des flash-back venant de lui et c'est grâce à eux qu'elle avait trouver que il avait une famille mais, elle ne savait que ça alors pour effectuer des recherches c'était mission impossible sa famille pouvait être n'importe où à Grandview comme à Los Angeles ou un autre pays que l'Amérique alors pour le moment elle avait laisser tomber cela et chercher toujours un autre moyen. Avril savait que Melinda n'était pas naïve à ce point du moins elle en était pas persuader elle savait surement que la jeune femme mentait mais, néanmoins elle ne cherchait pas à revenir pour le moment sur la conversation ce qui calma légèrement les ardeurs du vieux grognon dans son corps, il la laissait parler à son amie à présent ce qui la réjouit. Melinda répondit à sa question en lui avouant qu'il lui restait encore quelques rare picotements mais, même si elle avait dit rare Avril s'en voulait encore. Des dégâts ça Avril en avait causer des énormes cet crise l'avait fait se qu'elle redouter le plus blesser une amie et casser ce à quoi elle tenait vraiment, et lorsque la jeune femme était revenu voir par elle-même les dégâts elle avait plutôt fait la grimace qu'autre chose. Essayant de penser à autre chose elle lui répondit en prenant maintenant une voix plus décontracté.

- Bonne nouvelle alors. Pour les dégâts franchement je sais pas quoi te dire si je pouvais te rembourser je l'aurais bien sur fais mais, pour le moment je ne suis pas en mesure de le faire.

Elle rit un instant et redevint sérieuse, c'était maintenant toujours comme ça, elle était comme interdite de rire de prendre du plaisir, si elle le faisait comme là, elle avait comme une douleur qui la parcourait ce qui bien sur la stopper net. Elle essaya de ne pas la montrer néanmoins et se détourna de Melinda un instant prétendant qu'elle venait d'entendre un bruit elle se retourna et respirant de grande bouffer d'air en fermant les yeux elle revint vers la jeune femme par la suite. Et puis, vint le moment que Avril redoutait tant, elle reparla de Lui, il c'était calmer, son énervement c'était comme apaiser mais, quand Melinda prononça se simple mot " envahisseur " tout recommença, la respiration rapide de la jeune fille prouvait bien à Melinda qu'il était encore là à présent et qu'il était de nouveau bien énervée, Avril serra les poings en fermant les yeux un instant elle essayait depuis, un bout de temps maintenant de le contrôler lorsqu'il était là mais, encore une fois c'était mission impossible. Melinda termina sa phrase tandis que la jeune femme elle, c'était de nouveau tournait ne montrant plus que son dos , ces poings étaient au niveau de sa tête qui recommençait à lui faire mal, elle voulait s'écrouler par terre et hurler mais, Melinda était là et pour le moment c'était ça qui la faisait encore réussir à le contrôler savoir qu'il pourrait de nouveau lui faire du mal était une pensée plus que horrible surtout que les gens qui passait par ici était pas nombreux alors la pauvre femme aurait le temps de mourir quinze fois cette nuit-là. Toujours concentrait elle lui répondit avec cette même vois calme essayant de cacher la douleur.

- Oui très bien ... T'en fais pas pour moi ....

Sa respiration était encore plus rapide et bientôt elle le savait l'esprit reprendrait le dessus elle le savait bien et puis, ça ne l'étonnait pas elle n'était pas assez forte contre lui, et elle était seule, seule contre un esprit en colère. Encore calme pour le moment elle réussi à articulée à la jeune femme.

- Tu ferais mieux de partir maintenant Melinda ... Jim va s'inquiéter !

C'était là le seul prétexte qu'elle avait trouver Jim et elle espérait que elle ferait le bon choix: Partir. Elle ne se tournait toujours pas et n'ouvrait toujours pas les yeux de peur que en les ouvrant ce ne soit elle qui voit mais, cette autre personne, prête à tout pour faire du mal aux gens.

Un sourire s'étira doucement sur les lèvres de Melinda suite à ce que dis Avril. La rembourser lui était impossible, et même si elle en était capable Melinda refuserait. Ce n'était pas sa faute si tout cela s'était produit, ce n'était de la faute que de l'esprit malfaiteur. Elle n'avait donc aucune raison de s'en vouloir. Mais visiblement, lui faire comprendre cela était peine perdue, alors elle ne releva pas, préférant passer à un autre sujet de conversation. Savoir qu'Avril était peut être en train de lui mentir la faisait se sentir bizarre tant il y avait de questions qui se bousculaient en elle. Et elles se bousculèrent encore plus lorsque l'esprit lui tourna le dos. Il n'était pas dans l'habitude des gens normaux de tourner le dos à leur interlocuteur, encore moins lors d'un discutions sérieuse comme celle-ci. Ses doutes et ses craintes furent donc confirmés, Avril était toujours possédée. Pour quelle autre raison aurait-elle bien pu lui tourner le dos sinon ? Elle n'aurait pas comme prétexte le soleil cette fois ci, puisqu'il faisait presque nuit. Ce nouveau mensonge la fit frissonner. Et si en ce moment même elle était possédée ? Et si l'esprit malfaiteur était toujours aussi agressif ? Cela signifierait qu'il pouvait à n'importe quel instant s'en prendre à elle comme il l'avait fait la dernière fois. Cette situation était loin d'être réconfortante pour Melinda.

Imaginez vous face à un esprit. Vous ignorez s'il est possédé ou non, et si tel est le cas, vous risquez quelque chose, votre vie peut être. Cela dépend juste de l'humeur de l'esprit. Votre vie ne tient qu'à une humeur. Vous réagiriez comment ? Certains seraient déjà partis en courant, ou bien d'autres fous comme Melinda resteraient a attendre le vrai danger. Elle voulait aider Avril, c'était son devoir. Son second métier était d'aider les esprits, jusqu'à en risquer sa vie. Lorsque l'antiquaire entreprenait quelque chose, elle allait jusqu'au bout, et ce encore plus pour quelqu'un auquel elle tient. On s'attache vite aux esprits en détresse, surtout lorsqu'ils s'appellent Avril Saw et que vous vous appelez Melinda Gordon a vrai dire.

Et puis vint la vraie Avril. Cette dernière lui dit, bien que le ton qu'elle employa fit ressembler cette parole à un ordre plusq qu'à un conseil, d'aller rejoindre Jim en prétextant qu'il allait s'inquiéter. Un léger sourire s'afficha pour masquer l'indétectable mensonge qui s'apprêtait à sortir de sa bouche.

" Il saurait que je suis là s'il était à la maison. Mais ne t'en fait pas, il est encore au travail. "

Ce qui était faux, puisqu'elle n'avait laissé aucun message comme elle pensait juste faire une petite balade d'une heure pas plus, et que la nuit tombée et le mardi, Jim était toujours rentré chez eux. Mais elle préféra ne pas trop penser à lui, non pas qu'elle en le voulait pas, mais elle savait que si elle pensait aux conséquences que ce retard pourrait causer à son mari, elle partirait en courant vers sa voiture pour aller le rejoindre et lui dire que tout va bien, afin de passer une bonne soirée en amoureux. A ça, ce n'était pas l'envie qui lui manquait, c'était juste que son devoir l'en empêchait. Elle n'aurait peut être pas beaucoup d'autres occasions de reparler à Avril, puisque en ces temps ci et surtout vu le mensonge qu'elle tissait, il était rare qu'elle apparaisse aux côtés de Melinda. Donc tant qu'elle la tenait, elle refusait de la lâcher. Elle voulait savoir ce qu'il n'allait pas, même si elle était pratiquement sûre de déjà le savoir.

" Avril, tu es sûre que tout vas bien ? "

En effet, cette dernière c'était retournée et semblait avoir fermé les yeux, ce qui se comprendrait si elle était possédée. Mais elle ne pouvait pas lui poser la question directement, car sinon elle risquait de réveiller le mauvais esprit qui sommeillait et ronflait dans les entrailles d'Avril, ce qu'elle préférait étrangement éviter ...

Melinda ne répliqua pas à ces réponses. Mais, non la jeune fille n'allait pas bien, même, pas bien du tout. Franchement imaginer-vous mourir et découvrir que dans ce monde de mort existait des gens qui vous parlent encore géniale non ? Alors maintenant, imaginez que en dehors de cela, il existe encore dans ce double-monde des gens qui vous veulent pour aucune raison puisqu'il ne vous connaisse pas des gens qui vous veulent du mal et que ces gens prenne votre corps en possession, non ... comme ça vous ne pouvait pas voir, vous ne pouvait pas ressentir ce que Avril ressentait à cette instant même ou ça lui ait arriver. Le problème c'est que petit à petit elle se rendait compte que quelques chose en elle changeait et que cette chose n'était pas dut particulièrement aux possessions, non, il y avait en elle une chose différente, son caractère peut être, elle simplement. La jeune fille changeait en une tout autre personnes, certes, elle gardait la même tête, les mêmes traits, les mêmes souvenirs mais, elle changeait ... en mal. Elle prenait de plus en plus de plaisir à faire le mal, pour elle, faire le mal c'était mission impossible elle ne le pouvait pas avant en tout cas parce que là, c'était l'inverse. Faire souffrir des gens la faisait marrer.
Elle repensa à ce que Melinda lui avait dit, elle ne devait pas s'en vouloir. Mais là pourtant elle avait de bonne raison pour cela que la jeune femme ignorait et qu'elle ne découvrirait, Avril espérait en tout cas, le plus tard possible. Elle était toujours détournée du regard de la jeune femme, et elle écoutait le moment ou elle commencerait à faire demi tour et serait raisonnable pour une fois. Mais, la réponse ne fut pas celle à laquelle elle s'attendait. Naturellement Melinda voulait rester en prétextant que de toute façon Jim était au courant de l'endroit où elle se trouvait Pff même Avril mentait mieux qu'elle. Cependant elle ne répondit rien réfléchissant à un moyen plus simple de lui faire comprendre le danger qu'elle encourait en la présence d'un esprit aussi impulsif qu'elle, surtout que en ce moment elle ne se contrôlait plus.

- Melinda ... tu ne sais en aucun cas mentir !

Elle commença à se retourner doucement pour laisser paraître à Melinda un léger sourire mais, il se transforma plutôt en une sorte de rictus. Elle posa une secondes question, elle n'était donc pas aussi naïf au grand désespoir de Avril, bien sur c'était Melinda pas n'importe qui, alors comment la jeune fille avait-elle pu croire que son mensonge aux yeux de Melinda allait être crut par celle-ci ? Même si elle-même n'y avait pas crut. Bref. Elle resta là de profile et commença donc sans croisés les yeux de la jeune femme commençant à parler doucement dans une intonation sereine.

- Je ne suis plus pareille Melinda ... La jeune fille d'avant à changée ... j'ai toujours détestée faire du mal aux gens, en faite c'était mon pire ennemie, faire du mal autour de moi. Rendre les gens malheureux. Non je n'étais pas ce genre de fille là. Mais, depuis ce jour là, depuis, que lui est venue à moi là, tout à changé je ne me reconnais plus. Je me suis métamorphosée et je ne sais plus qui je suis vraiment maintenant. Trop changée tu ne peut imaginer toi-même à qu'elle point Melinda. Si je te demande partir c'est qu'il y a une bonne raison, tu n'est pas en sécurité ici. Tu n'est en sécurité nulle part tant que tu est avec moi. Maintenant c'est à toi de choisir partir ou rester ? Fais ton choix.

Elle ne regardait toujours pas son visage mais, ces paroles étaient claires et précise. Elle avait le même ton serein qu'elle essayait tant bien que mal de garder, c'était claire si Melinda lui avait poser cette question c'était pour qu'elle lui avoue son mensonges mais, il n'y avait pas d'autre raison enfin c'est ce que en tout cas elle pensait elle. Elle commença à fermer les yeux un instant puis, en les ouvrants elle regarda enfin la jeune femme droit dans les yeux. Son regard était froid même, glacial. Son pouls accéléra rapidement.

- Tu ne sais pas toi ! Non tu ne sais pas ce que ça fait d'être quelqu'un d'autre, de ne plus te contrôler de tourner en rond dans ton même corps. Elle tournait autour de la jeune femme rapidement de plus en plus vite même au fil de ces paroles. Tu ne peut pas comprendre ce que l'on ressent même si un jour quelqu'un ta prit en possession ce n'était rien, tu ne ressent pas sa colère, tu ne ressent pas sa souffrance, tu n'a pas ces envies. Au combien même tu pourrais ressentir se que je ressent en ce moment même ça ne serais rien comparait à ce que je ressent depuis, des semaines. Cette colère est incontrôlable et voila que maintenant j'ai obtenu cette colère et je ne peut plus m'en séparée. Tu ne peut pas comprendre Melinda !

Si son cœur avait encore battu alors, elle serait morte en manque de souffle très certainement. Elle avait craquer et ne c'était plus contrôler évacuant une partie de son énervement mais, une infime partie. Tandis qu'elle reprenait ces esprits tranquillement en s'étant arrêter de ce déplacer à l'arrière de Melinda elle fixait toujours la jeune fille avec toujours ces mêmes yeux froid. Avril avait changer définitivement elle n'était plus pareil, non, elle était différente.

La tête que fit Avril plus les paroles qu'elle prononça firent frissonner Melinda de haut en bas jusqu'au bout des doigts. Le sourire, si on peut appeler ça un sourire, qui se dessina sur ses fines lèvres était glacial ! Il n’y avait pas de mot pour le définir. Quand a ce qu’elle dit, il fallait admettre que cela n’était pas totalement vrai. Melinda savait mentir, puisqu’elle le faisait tous les jours lorsque quelqu’un qui ignorait son don désirait une explication à propos du fait qu’elle parle toute seule. Mais il fallait admettre que le fait d’être un peu stressé rendait l’art du mensonge plus délicat pour Melinda. Oui elle était stressée, croyez moi, se retrouver face à un esprit possédé qui ne veut que votre malheur qu’elle qu’en soit le prix, ce n’était pas la chose la plus agréable a vivre. Ce qu’elle redoutait, c’était une attaque soudaine qui la déstabiliserait et qui lui couterait la vie. Mais elle redoutait encore plus qu’Avril s’en prenne à son mari ou à ses amis. Cette idée lui était insupportable. Mais apparemment, l’esprit malfaiteur n’avait pas encore eut cette idée – ou du moins ne lui en avait pas encore fait part. Donc elle n’avait aucune raison de paniquer.

Et puis vint la réponse à la question fermée – Avril ne pouvait qu’aller mal, ou du moins pour Melinda, vu la tête qu’elle faisait. Une tête qui vous racontait toutes les intentions du propriétaire. Melinda était en sale posture, et elle le savait. Mais elle refusait de laisser cet esprit faire du mal à qui que ce soit. Car si elle parvenait à se débarrasser de Melinda, Avril pourrait très bien se charger des autres. Voilà pourquoi elle ne fuyait pas. Il ne faut jamais céder à un esprit en colère. De toute façon comment Avril pourrait-elle tuer Melinda ? En tout cas pas d’un coup de poignard dans le cœur. Le seul risque potentiel pour Melinda, c’était les arbres qui se trouvaient aux alentours. Mais l’esprit n’avait sans doute plus suffisamment d’énergie pour couper un arbre et le faire tomber sur elle, puisque déjà la possession est un acte qui demande énormément d’énergie, aussi bien pour celui qui possède que pour celui qui est possédé. Du moins c’est ce que le professeur Payne lui avait dit lorsqu’elle avait eut à faire, pour la première fois à un cas de possession avec l’homme qui avait perdu son orteil on ne sait comment. Comment oublier ? Elle avait même du se rendre à un bal de promo pour les « anciens » avec un corps possédé ayant un bout de verre enfoncé dans le ventre. Ce n’est pas le genre de chose qu’on oubli facilement.

Elle prit son courage à deux mains et décida d’ignorer la question d’Avril pour dire ce qu’elle pensait de la tirade d’avant. Non non elle n’avait pas changé, elle était juste possédée et s’habituait à son envahisseur petit à petit en le laissant s’installer en elle confortablement sans établir la moindre résistance. C’était ça l’erreur la plus grave qu’elle avait pu faire.

« Non Avril tu n’as pas changé ! Au fond, tu es toujours l’esprit qui me demandait de l’aide et qui s’excusait dès qu’elle faisait une erreur. Celle qui aimait rendre service aussi bien de son vivant que de son errance. Tu n’as pas changé Avril Saw. C’est l’esprit qui est en toi qui te fait croire ça. Il s’est installé en toi comme on s’installe dans une maison. Au début que tu lui fermais la porte, tu n’étais pas comme maintenant. Tu étais juste toi. Mais maintenant que tu la laisses ouverte en grand parce que tu en a marre de forcer pour la maintenir fermée, il s’est installé. Mais il n’est pas trop tard ! »

Elle écouta attentivement la nouvelle tirade d’Avril. Non elle ne savait pas, et d’ailleurs elle préférait de pas savoir. En revanche, elle imaginait très bien. Mais allez faire comprendre ça à un esprit comme Avril. Melinda n’était pas empathique pour rien ; elle ressentait un minimum ce que ressentait les esprits. Et ce qu’elle pouvait dire sur Avril, c’est qu’elle était en effet très énervée.

« Calme-toi Avril ! Je ne suis pas a ta place, et je le sais bien, mais je peux imaginer ce que tu ressens et crois moi, je me doute que ce n’est pas une partie de plaisir. Mais cette colère qui te fait tant de mal, tu peux t’en séparer ! Avec de la volonté, du courage et de la patiente tout est possible. Un esprit n’est pas invincible, loin de là. Je peux t’aider dans ta tâche si tu le souhaites, mais pour ça, il faut que tu me prouves que tu en a envie. »

Les rotations d’Avril autour d’elle la faisaient se sentir plutôt mal. Sa tête tournait légèrement et sa vision avait tendance à virer au flou. Elle tentait de ne pas le montrer pour ne pas inciter l’esprit a continuer, mais elle ne pouvait s’empêcher de vaciller sur elle-même. Elle avait posé le regard au sol pour ne plus voir Avril tourner sur cet axe et ainsi garder la tête sur les épaules.

Avril remarqua le changement de regard que lui portée melinda. Il était passer d'un regard amical, à un regard effrayé, ce qui provoqua un sentiment que Avril n'avait pas ressentie depuis longtemps enfin pas d'elle même, son esprit envahisseur lui ne contenait que se sentiment presque: la souffrance. Voir le visage des uns changeait à votre égard, ça causait toujours de la souffrance et encore plus provenant de la seule personne qui puisse vous voir. Elle observa un moment la jeune femme, elle frissonnait rien qu'au parole que la jeune fille prononçait. Avril se demanda si la jeune femme appréhendait qu'elle ne lui fasse du mal, et elle même se posait la question, c'était Melinda Gordon en face d'elle, ennemie de tout les mauvais esprit, amie de tout les malheureux ne demandant que la parole pour parler aux vivants; c'était la jeune fille possédant un don unique, merveilleux, difficile. Chaque esprit connaissait ce nom ici Melinda Gordon était redoutée ou bien aimée, mais, pour la jeune fille, la question devenait difficile à se poser. Qui était-elle pour elle ? Amie ou ennemie ? Une partie d'elle ce disait qu'elle était son amie bien sur, elle l'avait aider de toutes les manières possible, elle l'avait consoler de sa propre mort, elle lui avait fait confiance, peut être un peu trop car, aujourd'hui en ne partant pas à toute vitesse elle risquait bien pour elle même, mais, surtout au dessus de tout elle lui avait donner son amitié. A l'inverse de cela, plusieurs mauvais esprits avaient bien parlés de cette lumière, et d'après ce qu'il en disait personne ne savait ce qu'il y avait derrière, et c'est pour cette raison que beaucoup d'esprit la détester, elle faisait obligatoirement passait tout les esprits en sa possession dans cette lumière sans même se doutait que derrière, il pouvait y avoir des choses terribles. Posant toujours son regard froid sur la jeune femme, Avril restait fixée sur ces yeux, sans clignée une seule fois, elle aurait aimée y lire une réponse, mais, c'était à elle de la trouver.
Oubliant un instant cette "simple" question, elle mit les poings dans ces manches à fin de les serrer au maximum pour oublier la douleur étrange qu'elle ressentait. Cette douleur de se voir changer à jamais, devenir une autre personne en un seul coup. Elle changeait, trop à son gout, tout le temps elle aurait voulu être quelqu'un d'autre durant son vivant mais, maintenant que son vœux se réaliser, elle voulait ne jamais l'avoir penser un instant. Melinda brisa le long silence qui régnait ici en protestant que ce n'était pas elle qui avait changer, mais, l'esprit en elle qui lui faisait croire ça. Seulement Avril se demandait si il était encore là, elle ne le ressentait plus, elle ne le voyait plus, elle ne le craignait presque plus. Il était parti, voila comment Avril ce l'expliquait, mais, c'est là que elle avait changer, elle ressentait toujours de la colère contre les vivants hommes, femmes, enfants, elle ne voulait plus être la gentille jeune fille aimait de tous.

- Je ne sais pas ... Je ne sais plus à qui faire confiance, ces esprits qui se posent les mêmes question que moi et qui y donne les mêmes réponses qui vives chaque jour ce que je vit moi. Ou bien toi. La jeune femme au don magnifique, que tout esprit connait le nom Melinda Gordon, détestait des uns et aimées des autres, ils ne parlent que toi, ils me disent que tu ne fais que mentir, ils veulent tous avoir l'honneur de ... De te tuer !

Pendant un instant elle avait regarder autour d'elle oubliant le regard de Melinda, elle ne voulait pas voir celle-ci exprimer sa peur ou autre de nouveau, mais, quand il avait fallut lui dire que tous voulaient la tuer notamment elle, elle avait reposer ce même regard froid sur ces yeux doux; elle n'allait pas le faire, pas tant que elle n'étais sur du mal que produisait Melinda sur les esprits. Elle l'écouta de nouveau plaidée sa propre cause, avec de la volonté elle pouvait ne plus ressentir cette colère ... Avec de la volonté. Hors, la volonté elle n'en avait plus, ça faisait trop longtemps qu'elle espérait ne plus être possédait, beaucoup trop longtemps et désormais, l'espoir était parti. Tout comme le courage, pas qu'elle ne soit pas courageuse, mais, elle n'avait plus envie de l'être, elle était comme une personne âgé en train de se laisser mourir petit à petit, seulement elle était déjà morte. A la demande de Melinda, la jeune fille essaya de se calmer, en vint. Elle était trop sur les nerfs pour ça et c'était pas le moment de lui demandait cette requête, elle l'ignora totalement d'ailleurs.

- Non même en imaginant, tu ne sais rien.

Sa voix c'était totalement radouci, elle put se rassoir calmement, en tailleur sur le sol humide. Toujours face à Melinda, son regard rivée sur le sol.

- Tu ne te rend pas compte que là, à ce moment là, je pourrais te tuer de sorte à battre tout les films d'horreur en rendant la scène la plus gore. Le pire, c'est que au fond de moi, j'en ait envie, mais, une autre partie me retiens. Et le pire ... C'est que ça me ferait plaisir, tout le monde rêve de pouvoir le faire et moi j'en ait l'occasion mais, je ne le fait pas, je pourrais être adorer de tout les mauvais esprit, mais, je ne le fais pas.

Les rotations qu'elle avait faites autour de la médium aurait du l'affaiblir, mais, pourtant elle ne ressentait pas l'envie pressens d'aller faire le plein d'énergie, elle tenait et même mieux qu'elle ne l'aurait crut elle même. Elle leva rapidement son regard sur la femme et remarqua qu'elle fixait le sol, avait-elle envie de s'évanouir ? Elle rigola en la voyant ainsi elle avait une tête légèrement bizarre en regardant le sol de cette manière puis, d'une voix toujours douce et calme elle lui dit.

- Si tu veux pas tomber dans quelques secondes assis-toi ... Je te promets de pas en profité pour te faire tomber un arbre dessus.

Au début, elle avait bien écouté Avril. Ce qu’elle disait au sujet des esprits qui se posaient les mêmes questions qu’elle, et ainsi de suite. Mais tout cela, elle l’avait oublié lorsqu’elle avait entendu les mots finals. Seulement les 3 derniers, car ceux d’avant elle les connaissait déjà. L’année ou elle avait perdu sa meilleure amie Andrea, elle avait su qu’elle était la proie de tous les esprits en colère, et aussi celle que l’on surnomme l’Elue. L’idée d’être La Ghost Whisperer lui faisait un peu peur. Car qui dit être la plus connue, dit être celle qui court le plus de dangers, notamment avec son entourage. Et cette peur n’avait fait qu’accroitre lorsqu’elle avait appris que leur seul désir était de la tuer. Cela, elle avait tenté tant bien que mal de ne pas y penser ; car cette idée avait germé dans sa tête. Mais le fait de l’entendre comme ça, d’une personne qui faisait partie de ce monde des morts, la faisait frissonner de haut en bas. Sa vie était faite de dangers, et elle le savait. C’était son choix, et à présent, elle était obligée de s’y soumettre tout le long de sa vie. En ce moment, elle le regrettait, surtout à cause de ce qu’Avril avait dit. Mais ordinairement, ce n’était pas le cas. Si seulement vous pouviez savoir ce que cela représentait pour elle d’aider des gens à faire leur deuil à longueur de journée ! La vie qu’elle menait en plus de l’impression d’être utile dans ce monde la rendait heureuse.

Perdue dans ses frissons, elle ne répondit rien. Peut être par peur de d’en découvrir plus, ou alors parce qu’elle n’y pensait pas. La deuxième hypothèse semblait la plus plausible, puisque Avril était déjà partie dans une nouvelle réponse, cette fois-ci sur on ton beaucoup plus sympathique que le précédent, qui s’était montré relativement agressif. Pourtant, ses paroles lui faisaient toujours le même effet.

Avril disait que si elle voulait, elle pourrait la tuer quand elle le voulait, et qu’en plus une partie d’elle le voulait. Admettez qu’entendre cela dans un endroit isolé et entouré d’arbres, ce n’était pas la chose la plus agréable à attendre. Melinda n’avait pas peur de la mort, puisqu’elle la connaissait presque aussi bien que sa poche, mais généralement, elle préférait que ça arrive subitement ; pas qu’on la prévienne comme ça. Heureusement pour elle, il y eut la suite de l’histoire. Elle tournait toujours autour du même sujet, mais en un peu plus réconfortant. Sauf le « tout le monde en rêve », pour les mêmes raisons citées auparavant. Savoir que beaucoup de personne souhaitait sa mort c’était plus étrange à ressentir et à savoir, même plutôt désagréable. Une question lui vint à l’esprit, qu’elle s’empressa de poser.

« Pourquoi ne pas le faire ? Il n’y a rien qui t’en empêche. »

Elle aurait pu en rajouter, mais elle ne souhaitait quand même pas tenter Avril, et ce pour son « plaisir » personnel.

La tête baissée, elle entendit le rire d’Avril. A entendre ce rire, elle avait remarqué qu’elle ne se sentait pas bien.

« Non c’est bon, ne t’inquiète pas »

Même si elle se doutait qu’Avril se fichait de ce que Melinda pouvait ressentir. Mais elle ne voulait pas s’asseoir, de peur de prendre des risques, même si d’après l’esprit, il n’y en avait pas.

Melinda ne fit aucun commentaires à ce que Avril disait, elle l'écoutait seulement. Rien qu'à la regarder on pouvait très facilement voir que la jeune femme avait peur, elle frissonnait, sa voix était à la limite d'être tremblante, et surtout elle n'avait plus confiance en Avril. La jeune fille se releva donc, voyant que Melinda n'allait en aucun cas le faire, par crainte. Elle la regarda en attendant que celle-ci parle, et ces paroles provoquèrent chez elle, d'abord l'étonnement, et ensuite, elle s'écroula de rire.
Melinda ne se doutée-t-elle vraiment pas, du pourquoi elle ne la tuait pas ? Ou alors elle disait ça juste pour savoir si elle était encore " Gentille " comme avant, du moins une partie d'elle. Elle se dirigea en face d'elle, main dans ces poches et les yeux rivés vers ceux de Melinda, elle ne savait pas trop quoi lui répondre pourtant elle avait une tonne de réponse c'était pas ça le problème. Le problème c'est que à présent elle n'était pas sur que les réponses soit vraiment vrai. Elle aurait put lui dire, parce que tu est mon amie, mais, une amie n'est pas censée vous craindre comme Melinda craignait Avril en ce moment. Elle aurait put lui dire, parce que tu ne fait que du bien autour de toi, ou quelques choses comme ça, mais, faire passer les gens dans la lumière était-ce vraiment une bonne solution, derrière cette lumière, qu'est-ce qu'il y avait vraiment ?. Elle aurait put lui en dire une tonne comme ça, mais, là, elle hésitait, elle la fixait seulement et puis, de sa voix toujours douce, posée, elle lui demanda.

- Tu as peur de moi ?

Elle réfléchit et ce demanda, si elle était dans la même situation en ce moment même, si elle était une médium et Melinda le mauvais esprit, que ressentirait-elle, elle pensa d'abord qu'elle serait partie des que l'esprit lui aurait dit, mais, non c'était pas son genre, elle reculait jamais devant une situation " périlleuse " bien au contraire, elle fonçait dedans, toujours peu importe ce qu'elle risquait, ça c'était le cadet de ces soucis. Alors oui si elle avait été à sa place, elle serait restée là aussi et aurait surement craint cet esprit en face d'elle, peut-être.
Revenant à la réalité, elle se détourna de Melinda, lui tournant le dos elle put regarder ailleurs un moment. Quittait son visage et pensait, seulement pensait, pour avoir une réponse, ou plutôt des réponses. Elle aurait bien voulue pouvoir lire les esprits des gens, elle aurait su toute la réalité, si Melinda faisait vraiment le bien ou le mal, si après la lumière il n'y avait rien de dangereux, si les mauvais esprits disaient vraiment la vérité, ... Elle aurait tout su, sur tout le monde.

- Tu croit vraiment faire le bien autour de toi ? Je veux dire en faisant passer ces esprits de l'autre côtés, tu croit vraiment que après cela ils seront vraiment heureux ? Réponds-moi sincèrement.

Elle s’écroula de rire. Avril venait de s’écrouler de rire sous son nez à une question parfaitement innocente. Melinda ne comprenait pas cette réaction. Cette question pouvait avoir une tonne de réponse, et elle avait juste voulut savoir laquelle était juste. Mais la seule réponse d’Avril avait été de rire. A vrai dire, la médium ne voyait pas drôle ce qu’il y avait de drôle là dedans. C’est vrai quoi, pourquoi ne pas la tuer ? Personne n’irait chercher l’hypothèse du meurtre par un fantôme, hormis peut être ses connaissances. Faire passer cette mort pour un accident, c’était comme se téléporter pour un esprit, c’était simple. Peut être que si elle ne répondait pas, c’était parce que au fond, elle ressentait quelque chose pour Melinda. Peut être pas quelque chose de fort, mais s’il n’y avait rien eut, elle serait déjà morte depuis pas mal de temps. Alors sans doute que dans les plus profondes entrailles d’Avril, une lueur d’amitié tentait tant bien que mal de conserver son éclat. Elle semblait d’ailleurs avoir vraiment beaucoup de mal.
Avait-elle peur…ce n’était pas impossible. Se retrouver seule, dans un chemin perdu et sans réseau, le tout face à un esprit, admettez que ce n’était pas très rassurant. Personne ne se sentirait à l’aise s’il se retrouvait dans sa situation. Mais c’était son choix ; des risques, elle en avait pris bien plus que cela, et des plus dangereux aussi. Alors le danger, elle y était habituée, et par conséquent, elle l’était aussi pour la peur. Elle n’eut pas le temps de mettre fin à ses pensées qu’Avril lui tournait déjà le dos, comme à son habitude. Cette posture stressait Melinda, qui n’aimait pas que quelqu’un lui tourne le dos, ne pouvant pas tenter de déchiffrer ce qu’il se préparait.
Puis une nouvelle question arriva. Une question plutôt délicate. Non pas que Melinda n’en connaissait pas la réponse, mais c’était juste que c’était souvent le genre de question aux réponses toute prêtes faites et ou vous étiez souvent pris pour un menteur à la fin de votre réponse, quelle qu’elle soit. Elle baissa le regard, non pas par intimidation, mais pour bien se concentrer.

« Sincèrement ? Oui. Tout du moins je l’espère.»

Elle releva le regard, les yeux fixés droit devant elle et légèrement plissés.

« Lorsque j’ai vu cette lumière, pour la première fois de ma vie, c’était à la commémoration des disparus du crash d’avion qui avait eut lieu à Grandview, dit-elle en sentant les larmes lui monter aux yeux. Tu connais sans doute déjà l’histoire puisqu’elle a fait le tour de la ville en moins de 24 heures. Quand j’ai sombré dans l’inconscient, j’ai donc vu cette lumière, précédée par mon père, du moins c’est ce que je crois. Cette lumière n’est pas comme un simple éclairage, lorsqu’on la voit, elle nous procure une sensation unique – une sensation de bonheur inhabituelle. »

Elle baissa de nouveau la tête pour cacher ses larmes. Ce souvenir faisait remonter en elle la mort de sa meilleure amie, et aussi collègue, Andrea. Jamais elle ne s’en remettrait totalement.
*On peut sécher ses larmes, mais son cœur, jamais* Marguerite de Valois.
« Et sache que souvent, quand j’aide des esprits à passer de l’autre côté, ils voient eux aussi leurs proches les plus chères. Et je sens en eux cette sensation de bonheur, la même que celle que j’ai ressenti lorsque j’ai moi-même vécu cette expérience. »

Elle releva subitement la tête, et chercha le regard d’Avril. Oui, elle état sûre que derrière cette Lumière se cachait une belle vie. Jamais sa grand-mère ne lui aurait fait faire du mal aux morts.

Oui. Je l'espère. Tout d'abord le oui, elle en est certaine, elle est sure d'elle et après ce je l'espère, dit dans un murmure d'incertitude, les deux phrase ne collait pas ensemble, pas du tout même, et dans ce cas cela voulait dire que non, elle ne savait pas. Certes elle avait déjà vu la mort sous ces yeux mais, dans la mort, dans la lumière en particulier, il a des gens que l'on ne veut pas revoir, et la lumière pouvait très bien aussi paraître accueillante pour cacher sa vraie nature derrière elle. C'est comme dans ce livre, " Des souris et des hommes ", L'homme appeler Lennie, parait gentille, doux, musclé en même temps,agréable à parler mais, pourtant il a commis des meurtres. Ben là c'était pareil, derrière une bonne image de soit-même on peut très bien en cacher une mauvaise, horrible, et c'est surement pour cet raison aussi que Avril n'était pas allait dedans, pourtant elle était belle, c'est vrai personne ne peut le nier. Si éblouissante. Magnifique. Elle secoua légèrement la tête oubliant cette image qui chaque fois lui remontrait la scène de sa propre mort. Qui chaque fois accélérer son pou et l'énerver.

Écoutant son histoire, Avril se retourna vers Melinda. Celle-ci regardait un endroit fixement, et ... Oui elle semblait pleurer. Melinda était tellement émotive ... Désespérant, elle pleurait souvent, pour un oui ou pour un non, et là elle recommençait Avril soupira fortement et patienta à la fin de son récit qui lui tait familier. Les informations n'avait pas arrêter d'en parler pendant quelques jours, un crash d'avion tel que celui-ci c'était inoubliable dans un journal télévisé. Elle avait enfin finie. Elle aussi avait vécu cette expérience, comme elle dit, et ça tout les mauvais esprit le savait et regretter d'ailleurs qu'elle y soit pas rester. La lumière l'avait accueillie alors, pourquoi elle y était rester elle aurait revu sa grand-mère et tout les autres.
Elle la regarda fixement. Elle pleurait encore. Bon ! C'est bon le récit était finie maintenant alors hop les larmes ! Zut ! Elle avait tout dit c'était magnifique mais là y en avait marre. Sans réfléchir un instant Avril leva la main, elle était de nouveau énervée comme avant elle ne contrôlait plus son corps, mais, elle voyait toujours se qui se passait, elle envoya Melinda à terre sans la faire voler, oh non, elle la fit juste tomber violemment au sol, pour calmer ses nerfs.

- Si tu arrêter cinq minutes de chialer un peu ! Hein ! On est plus à la maternelle ici !

C'était plus elle, non c'était plus elle depuis, longtemps maintenant, elle s'approcha de la jeune femme à terre et sérieuse elle la regarda attendant de ne voir apparaître plus aucune larmes sur ces joues roses, seulement le contrôle de sois-même dans un état de colère était difficile et un commentaire à la scène inévitable, elle était si ironique, imaginez-vous un peu.

- La grande Melinda Gordon, médium depuis des années, se retrouve à terre. Comme la dernière fois. Cesse d'avoir peu de moi !!

Elle s'énerver encore plus, elle criait, donnant à chaque fois un coup à la jeune femme, l'obligeant à se rallonger. N'importe qui aurait put la tuer là, toute suite. N'importe qui. Pourtant non. Elle s'énervait c'est tout, jamais elle n'avait été aussi énerver après une personne, que ce soit de son vivant ou de sa mort. Jamais. Elle se rappela les mots de Melinda ceux qu'elle venait de dire. Elle avait vu la lumière une fois savait donc, ce qu'elle ressentait à son approche, savait donc aussi qui l'attendait. Elle eu un rictus au visage et ces yeux, accompagner du regard froid figèrent Melinda.

- Tu l'a déjà vu c'est vrai et souhaite tu la revoir ? Laisse Jim vivre sa vie. Quand dis-tu ?

Elle resta de marbre. Elle ne voulait pas la tuer, du moins pas elle et pas pour le moment aussi. Mais, lui faire croire cela l'amusait bien, intérieurement elle rigolait bien, extérieurement, c'était le même regard froid et sérieuse que d'habitude.

Melinda se retrouva à terre. Elle pouvait au moins s'estimer heureuse de ne pas avoir droit à quelque chose de plus grave. Néanmoins, cette situation n'était toujours pas la plus agréable qui soit. Cette fois-ci, elle était sans défense, et il ne lui était même plus envisageable de se relever puisque à chaque fois qu'elle essayait, elle se retrouvait aussitôt repoussée au sol par Avril. Sa position faisait qu'elle ne pleurait plus, surtout que apparemment, le fait se ressentir de la tristesse quand on repensait à la mort d'un proche était totalement enfantin. Elle ne répondit rien, préférant ne pas risquer sa vie en provocant un esprit en colère, mais elle n'en pensait pas moins. Non mais, ce n'était pas de sa faute si elle était sensible. Comment ne pas l'être après avoir passé sa vie à aider des gens et à faire le bonheur autour de soi tous les jours ? Pour Melinda, c'était juste impossible. Sans doute qu'Avril ne se rendait pas compte de tout cela, qu'un esprit en colère ne pensait pas à toutes ces choses pourtant si belles.

Puisque apparemment la maintenir au sol ne suffisait plus, Avril commença à la provoquer. Enfin provoquer était un bien grand mot, car contrairement aux esprits, Melinda n'avait pas de pouvoirs surnaturels comme celui de maintenir les gens au sol, même s'il fallait avouer que dès fois, elle ne dirait pas non. Cette situation n'était pas la preuve qu'elle avait soit disant peur, et elle ne voyait pas ce qui pouvait lui faire penser ça. Enfin bon, Avril semblait être dans une période de colère excessive, il était donc normal que ses propos ne soient pas logiques. Malgré cette pensée, elle ne parvint pas à se retenir de garder pour elle ce à quoi elle pensait.

" Ne crois pas que j'aime le fait de me retrouver au sol, mais je pense que si tu cessais de me faire retomber à chaque fois que j'essaie de me relever, je n'en serais pas arrivé là. En plus, si j'avais peur, on aurait même pas eut cette conversation. "

Elle n'avait en aucun cas pour but de la provoquer, juste de ne pas se laisser intimider de la sorte. S'il y avait bien quelque chose que Melinda ne supportait pas, c'était qu'on soit à la limite de manquer de respect à son interlocuteur en le provoquant sur des choses parfaitement illogiques. Sa patiente a des limites.

Si j'avais peur, on aurait même pas eut cette conversation. Possible, mais, la peur fais parfois faire des choses idiotes. C'est vrai, en ayant peur de n'importe quoi, une araignée, un serpent, enfin plutôt quelque chose, ou quelqu'un, on peut fuir comme beaucoup de personnes mais, on peut aussi rester, faire croire que l'on a un courage inhumain, affirmer que l'on préfère rester là, en ayant la frousse de sa vie, plutôt que de rentrer chez sois rejoindre un mari, un ami ou n'importe. Si c'était le cas présent alors Melinda était une idiote. Ne pas montrer ces faiblesses pouvait très bien énerver intérieurement l'esprit. C'est comme torturer un enfant sans que celui-ci pleure c'est énervant. Sauf que là l'enfant était adulte et que tout le monde voulait sa mort.
Avril se rendit derrière Melinda cependant, elle ne lui tourna pas le dos. Son mal de tête la faisait toujours grimacée, mais, elle essayait de rendre ces grimaces discrètes ce qui pour le moment avait l'air de fonctionner. Elle tourna la tête, en avant, en arrière, comme un début d'entrainement de Hand-ball, c'était là, la seule manière d'ignorer ses douleurs, étrange mais, au moins sa fonctionner.
Avril recommencer à prendre alors petit à petit le dessus sur l'esprit, elle réussissais cela de manière très compliqué. En vérité d'un ça lui coutait énormément de concentration et aussi d'énergie. Énergie qui ne se trouvait pas dans les parages. La seule chose qui lui fallait pour réussir c'était un silence bien profond que personne ne parle ou bien en chuchotant, juste un silence, et une grande concentration. Tourantn autour de Melinda, l'esprit ce mit alors à parler, à voix basse.

- Je connais cette peine ... Celle de la perte d'un être cher ... Seulement moi, je ne les ait pas pleurer de tristesse ! Mais de haine ! Ils m'ont tout pris, ma vie, ma famille, ma maison, tout ... Et moi ... je leurs ait pris leur cœur ! Mais, j'en ait pas fini ...

Ces paroles étaient froides. Sa voix effrayante. Mais, le cri strident qui suivit fut lui ravageur, l'eau du lac se mit à trembler à moins que ce ne soit le sol aussi, non c'était la totalité, tout trembler autour des jeunes gens, pourtant Avril ne bougeait pas, les yeux fermer elle garder toujours au sol la jeune femme, se concentrant de plus en plus provoquant une colère encore plus grande chez son possesseur, elle réussit à prendre le dessus alors qu'un arbre commençait à tomber sur son amie. Rapidement elle le fit tomber sur le côté à rat de Melinda, la nature retrouvait son calme déjà mais, l'esprit lui n'était pas loin il observait la scène de ces yeux noir.
Avril retrouva doucement son corps épuisée elle s'écroula à genoux au sol observant le lieu où IL se trouvait, lui que l'on ne connaissait toujours pas, pourtant un jour ou l'autre il faudra bien qu'elle lui parle ou que elle fasse quelque chose pour cela.

- Il ne veut pas te tuer ... Pas maintenant en tout cas, il a quelque chose d'autre à faire avant.

Avril était de nouveau bien elle, la jeune fille simpatique. Pourtant elle regardait Melinda avec ... Dégout à présent et envie. Elle était comme un vampire en manque de sang, elle avait envie de la tuer, mais, ne le faisait pas, Avril Saw était incapable de tuer une femme comme Melinda. Elle resta alors là à genoux devant elle, le souffle court et ces yeux glaciale rivés sur ceux de la médium.

Jim. Jim était son point faible, et Avril en profitait. C'était cruel, tellement cruel de provoquer les gens sur leur point faible. Surtout quand il s'agissait d'un être plus qu'aimé. Melinda baissa la tête, avant de vite la relever pour ne pas montrer son point faible plus longtemps. Jamais Avril ne ferait de mal à Jim. Du moins c'est ce que Melinda voulait croire.

Puis l'esprit parla au travers d'Avril. C'était avec horreur qu'elle avait le regard posé sur le fantôme. La voix était froide, presque effrayante. Quant aux dires, n'en parlons pas. Le sens du début et du milieu lui échappa un peu, mais la fin elle, fut très claire. Tellement claire qu'elle eut énormément de mal à passer. La tristesse de la perte d'un être cher ... le fait qu'il n'en ait pas encore fini .... tout cela n'indiquait rien de très bon à ses yeux. Elle avait tellement peur de perdre un proche à cause de ses prises de risques parfois excessives ... jamais elle ne se remettrait d'une perte due à ça.

Mais elle fut vite tirée de ses pensées, alarmé par ce terrible cri qui suivit. Un cri comme celui qu'on entend dans tous les films d'horreur. Strident et effrayant. Melinda plaqua ses mains sur ses oreilles par instinct, et s'agenouilla au sol quand les premières secousses se firent ressentir, aussi bien par réflexe que par peur de perdre l'équilibre et de se retrouver impuissante face à cet esprit en colère. Le cri disparu, Melinda posa ses mains sur ses cuisses, prête à bondir en cas de besoins. Mais le visage d'Avril semblait plus apaisé qu'auparavant, quand l'esprit parlait à sa place. Peut être qu'il était parti, où alors qu'il s'était apaisé après cet excès de colère. Quoiqu'il en soit, quelque chose venait de changer, et c'était en fixant Avril que Melinda essayait de desceller ce changement. Elle la regarda s'effondrer au sol, sans pour autant bouger d'un poil. Seulement, on ne peut pas être perdue dans ses pensées et attentive aux éléments qui nous entourent à la fois. Malheureusement d'ailleurs, car si Avril n'avait pas retrouvé ses esprits, Melinda se trouverait à cet instant précis écrasée sous un arbre qui serait tombé sur elle. A la place, il tomba jusque à côté d'elle, la projetant, là aussi par pur réflexe, au sol, les mains l'empêchant de s'écrouler. La fatigue commençait à se faire sentir, et l'envie de rentrer chez elle la prit subitement. Son portable, laissé pour l'occasion dans sa voiture, vibra. Il était tard à présent, puisque la nuit était encore plus noire que lors de son arrivée, et ses amis commençaient à s'inquiéter. Mais de là ou elle était, elle ne pouvait pas entendre la sonnerie, et vu les circonstance, elle avait autre chose à penser que l'heure qu'il était. Elle se redressa donc lentement, en frottant ses mains pour enlever les petits graviers qui s'y étaient accrochés.

Pas maintenant. L'esprit ne voulait pas la tuer, du moins pas pour le moment. Ses paroles auraient sans doute dues la rassurer, mais ce n'était pas vraiment le cas. Car pendant qu'elle continuait de vivre avec cet esprit en liberté, ses proches, et en particulier Jim, continuaient d'être en danger. Cette pensée ne fit qu'être accentuée lorsqu'elle eut le malheur de croiser le regard d'Avril. Il était presque insistant, à la limite d'y voir apparaitre une lueur de sadisme. Prenant le peu de courage qu'il lui restait avec ses deux mains, elle planta son regard dans celui d'Avril, le rendant le plus doux possible afin de l'apaiser. Elle aurait pu parler, mais elle reoudtait que cela fasse revenir l'esprit.

- Pardonne-moi ...

Une année. Trois cent soixante-cinq jours, ça peut tout changer dans une vie. En un an, Avril aura parcouru beaucoup plus de chemin qu'elle aurait put le croire, tout d'abord elle est par accident décédée devant son père. mais, ce qu'elle a découvert fut pour elle un paradis cachée, un monde après la mort, pas le paradis non il n'y avait pas de chose surréaliste comme elle se l'était imaginer tant de fois, mais, elle c'était rendu compte d'un autre monde parallèle à celui des vivants, c'était le même, seulement il n'y avait pas seulement six milliards et quelques de vivants, non dans celui-là il y avait un nombre inconsidérable de mort. Silencieux, observateur, coléreux et parfois dangereux. Certains font tous ce qu'ils peuvent pour montrer leur présence à leurs famille en les suivant et en déplaçant des choses, objets banal ou ayant pour eux de l'importance.

Mais, Avril en une année seulement aura aussi découvert d'autre choses, des choses qu'elle ne soupçonnait même pas l'existence du moins pas dans un tel monde, elle avait déjà vu ça dans des films, dans des livres, mais, voir ça dans la vraie vie, enfin dans la vraie mort surtout, c'était impressionnant. C'était arriver par hasard sans prévenir, non, comme ça, elle avait pas put réagir, elle n'avait put rien faire, seulement subir et pis voila. Elle-même avait déjà posséder des personnes et avait vite compris que ce n'était pas un moyen ... Fantastique, ça procurait une sensation étrange aux personnes et elle, ça lui vidait son énergie plutôt pas pratique qu'autre chose. Malheureusement, là, c'était elle la possédait.

La personne qui lui faisait subir cela, elle ne le connaissait pas. Elle savait juste que c'était IL est non pas, Elle. Son visage lui était apparu qu'une courte secondes une fois, une seule, l'homme en question était remplie de haine, envers n'importe qui, que ce soit un médium tel que Melinda ou bien une personne quelconque se promenant dans la rue ou étant tranquillement chez elle dans son canapé. Il leurs faisait subir tellement de chose horrible que, voir ça était presque insupportable. Il poussait ces pauvres gens à faire le pire, n'imaginait pas ce qu'il faisait, même en imaginant cela vous ne pourrait pas faire autant que lui. Seulement, la jeune fille a réussi une fois à le faire ressortir de son corps, puis, une secondes fois, encore et encore comme ça elle y ait parvenue. bien sur c'est pas en un claquement de doigts et elle à intérêt pour les humains vivants du moins, à être dans un endroit plutôt désert niveau habitation parce que sinon les dégâts risque d'être gros. Un seul homme aura suffit à ce que le mot espoir, espoir de repartir vers la lumière, espoir de vivre tranquillement ici dans c monde, soit effacé de sa mèmoire.

Voila ce qu'en une année il sait passer dans la petite vie de Avril. En général : Sa mort, des rencontres et Lui. Elle arrêta de penser à cela, le passé c'était le passé et même si elle ne c'était pas imaginer ça pour elle, bien, les projets changent on ne peut rien faire contre cela. Elle sentit d'un coup une source d'énergie qui émanait d'un endroit pas loin, la voiture de Melinda. C'était son portable et donc l'heure de son départ sans doute. C'était sans doute le meilleure moment pour lui dire ce qu'elle voulait lui demander depuis longtemps.

- Aide-moi sil te plait. Le seul et unique moyen de m'en débarrasser est de partir.

Elle y avait songer et n'avait trouver que ce moyen pour ne plus être posséder. Rejoindre la lumière. Elle savait pas comment la rejoindre, ni qui elle devait aller voir pour ça alors elle espérait que Melinda l'aide, et puis ... Oui ... Elle avait aussi pensait à autre chose. Si Avril possédait quelqu'un alors elle-même ne pourrait plus être possédait non ? Alors il fallait vraiment qu'elle reprenne sa vie en main, elle seule, elle pensait pouvoir le faire du moins elle voulait se dire qu'elle y croyait.

" Ce n'est pas de ta faute Avril. Arrête de culpabiliser pour des choses involontaires. "

L'esprit cherchait sans doute à la faire culpabiliser de faire du mal à Melinda. En s'excusant ainsi, Avril le satisfaisait donc, d'où l'importance du fait de se montrer impassible face à lui. Un esprit de ce genre n'était pas du genre à rigoler. Il mettait toujours ses menace à exécution et n'avait aucune rancœur à faire du mal aux autres, quitte à les tuer. Ces êtres, si je puis dire ainsi, n'avait pas de cœur, et la pitié était un mot inconnu à leurs yeux. On pourrait même les comparer à un hérisson sur le fait qu'il ne faut jamais se frotter à eux. Voilà pourquoi Melinda redoutait tant cet inconnu qui hantait Avril. Parce qu'ils correspondait à la perfection à cette description morbide et donc qu'il n'hésiterait pas à enlever la vie de quelqu'un juste pour la menacer. Sa cruauté pouvait, et devait être sans limite.

Un long silence s'installa entre les deux jeunes femmes. Melinda ne savait plus quoi dire, puisqu'elle était à bout d'arguments et surtout de courage. Comment avoir envie de continuer à aider un esprit après au moins deux moins de combat acharné ? La jeune Antiquaire savait pourtant s'accrocher, mais c'était fini pour le moment. Peut être que demain, elle retrouverait la force, mais là ce soir, avec un esprit malfaiteur qui rode dans le coin, ce n'est même pas envisageable. Quant à Avril, elle ne semblait pas décidée à lui en dire plus. On entendait jusque le bruit des vagues du lac s'écraser contre la rive. Rien de plus normal. Mais soudain, les oreilles de Melinda décelèrent un bruit lointain. Un bruit qui ne lui était pas inconnu. Pensant aussitôt à un portable, elle tâtonna ses poches à la recherche du sien, en vain. Elle se leva donc rapidement, manquant de déraper, prête à courir jusqu'à sa voiture pour répondre au téléphone.

Mais la voix d'Avril l'interrompit dans son élan. Elle s'arrêta brusquement et se retourna vers l'esprit, une vague de pitié envahissant rapidement son corps. Elle se rapprocha prudemment d'elle.

" Je t'aiderais Avril. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour y parvenir. Mais si toi tu veux m'aider, il faut que tu me dises qu'est ce qui te tracasse. Dit moi quelque chose que tu aimerais faire avant de partir. "

Si c'était aussi simple, elles auraient déjà fini depuis longtemps. Melinda voulait croire que cet esprit était comme les autres, mais au fond, elle savait que ce n'était pas le cas. Un esprit maléfique la hantait, et vu sa puissance, cela ne serait pas aussi facile que cela de s'en débarrasser. Avant qu'elle ne parte, Melinda devait faire partir cet esprit. Mais pour cela, elle devait découvrir qui il était. Pas facile pour un esprit qui ne se manifeste qu'à travers le corps d'un autre esprit et qui refuse de parler de lui...

Comme chaque fois, Melinda affirma que ce n'était pas de sa faute. Elle avait pas tord, mais, même si elle entendait cela, elle ne cesser de culpabiliser. Chaque chose que LUI faisait la faisait elle culpabiliser. Elle se remémorer chaque mauvaise scène qu'il avait produit de part le corps de la jeune fille, de toute manière désormais, il la connaissait aussi bien que sa propre mère. Avril aurait voulu tout comme lui, savoir son nom, son age, sa ville de naissance, quelque chose, n'importe quoi, tout était utile pour connaître l'identité de cet homme. Elle voulait partir mais, avant cela, elle voulait qu'il parte et, cela prendrait autant de temps qu'il le faudra Avril ne rejoindrais pas sa famille dans la lumière avant que lui, ne tombe entre le bras des ténèbres. C'était ça surement la chose qui la retenait ici et qui la retenait donc de percevoir la lumière. La seule façon de le savoir, c'est de réussir.

Melinda resta un bon bout de temps silencieuse, ce que la jeune femme comprit, elle avait besoin de réfléchir. Avril avait détruit l'arrière de sa boutique, failli la tuer, fait du mal à plusieurs personnes et voila que aujourd'hui, elle lui demandait de l'aide, seul un fou aurait dit oui. Seule un médium comme Melinda pourrait dire oui. Elle, elle ne baissait pas les bras, au contraire, elle avait l'air si ... Courageuse. Certes, elle mentait mal et montrait fréquemment peut être même un peu trop ces peurs, mais, au moins Melinda savait rester une femme fantastique, qui malgré son travail trouve le moyen d'aider des personnes, des esprits dans le besoin, à chaque instant.

Avril en attendant que Melinda réponde, perçut encore une onde, ou quelque chose comme ça, elle savait pas l'expliquer, mais, ça commencer, par un frisson dans tout le corps puis, instinctivement la peur montait et pour finir ... Elle le sentait. Son corps se raidit totalement, il était là. Il était censer être épuisé, mort de fatigue. Après tout ce qu'il venait de faire, c'était impossible il ne pouvait plus revenir pour prendre possession de la jeune femme, elle regarda autour discrètement de sorte à ce que Melinda ne le remarque pas. Elle ne vit bien sur personne, il était si discret. Elle revint sur Melinda, son sourire néanmoins avait disparue, encore une fois elle regarda : Droite, Gauche et derrière. Rien, rien et encore rien. Sa recherche fut stopper par Melinda, elle venait d'accepter sa demande d'aide.

La chose qu'elle voudrait avant de partir. Parler de nouveau avec son père peut être, lui dire des mots que j'aimais encore elle avait prononcer pour lui. Envoyer comme elle l'avait penser un instant avant, cet esprit dans les ténèbres. Rien d'autre, du moins rien qu'elle ne voit elle. Elle se concentra pour dire cela, malgré la peur qu'elle ressentait, à force d'être observait par l'esprit, elle devait garder une voix confiante et rassurer. Mentir était comme un don, elle pouvait faire gober n'importe quoi, c'est parfois utile, seulement là, elle avait vraiment peur.

- Mer ... Merci ...

Première tentative plutôt louper et même en beauté ! Elle bégayer, il fallait qu'elle pense à une autre personne, quelqu'un qui ne lui fait pas peur, et le premier fut celui d'une personne qui lui manquait en ce moment, enfin plutôt de deux même: Ces parents. Même si son père n'avait jamais était là pour elle, elle tenait à lui.

- Tout ce que je veux ... C'est reparler à mon père lui dire que je ... Que je l'aime. Mais, l'esprit m'en empêche chaque fois que je commence à aller le voir, eh bien il me pousse à faire demi-tour.

Ensuite, elle se mit à parler plus fort, pas pour annoncer à Melinda que IL était là, mais, pour que lui-m^me entende bien son intention. Au moins il saurait ce qu'elle pensait, même si il se doutait surement ...

- La deuxième chose que je voudrais, c'est envoyer cet esprit dans les ténèbres !

Elle se rappela que une minutes avant le téléphone sonnait dans sa voiture, elle lui fit donc signe d'aller vite répondre pendant que elle, allait s'asseoir par terre au près du lac, toujours sur ces gardes. Toujours dans la crainte.

" Alors la prochaine fois, je viendrais avec toi. Certes, cela ne l'empêcheras pas de se manifester, mais au moins tu seras accompagnée. Peut être d'ailleurs que je pourrais t'aider à t'en débarrasser, du moins le temps que tu parles à ton père.Nous verrons tout ça demain, lors de notre visite au domicile de ton père. "

Melinda marqua une courte pause, avant de reprendre son plan d'attaque contre l'esprit. Il fallait qu'elles s'en débarrassent, il n'était pas possible que cette situation dure plus longtemps. Le malfaiteur avait déjà causé assez de dégâts comme cela : en plus de détruire l'après-vie d'une pauvre jeune fille sans défense, il avait fait perdre des centaines de dollars, si ce n'était pas plus, à cette pauvre Antiquaire Medium. De quoi devenir fou ...

" Je te promets qu'on y arrivera. Je ferais appel à d'autres personnes possédant le don, qu'importe si je passe pour une folle. Nous devons le vaincre, sinon il fera régner le chaos. Je ne partirais pas de cette maudite ville sans que tu n'en aies été débarrassée. Je te le jure Avril. "

Avril pouvait avoir confiance en Melinda sur ce point. C'était dans sa nature ne je jamais renoncer à quelque chose, notamment au fait d'envoyer un esprit malfaiteur de l'autre côté. Car si elle parvenait à le détacher d'Avril sans l'envoyer de l'autre côté, il pourrait très bien reprendre ses activités sur quelqu'un d'autre et causer autant de dégâts, et peut être même plus. Alors non, la Médium ne lâcherait pas l'affaire. Quant à l'idée de faire appel à d'autres Ghost Whisperer, elle le pensait sincèrement, mais hormis ce certain Matthias qui travaillait au garage, elle ne connaissait personne. Et il n'était même pas envisageable de lui demander de l'aide tant il était bizarre et froid avec Melinda. Visiblement, il ne la portait pas dans son cœur, loin de là même.

A finir

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