~Katherine Helwood

° Prénom et nom: Katherine Helwood
° Âge 23 ans
° Date de naissance: 13 décembre 1985
° Sexe: Féminin
° Origine: Américaine
° Métier: Étudiante & serveuse au petit café de Grandview
° Pouvoirs: Empathie & perçoit les esprits, pas très bien pour le moment.
° Camps: Neutre.



Katherine n’est pas une immense jeune fille sans pour autant être petite. Du haut de son un mètre soixante huit, Katherine apparait comme une jeune fille un peu décalée, un peu ailleurs. La jeune femme ne fait pas preuve d’une très grande confiance en elle, si bien qu’elle se considère un peu comme une fille banale. Du moins physiquement parlant, ce qui n’est pas le cas. Sa démarche légère lui donne cet air un peu tête en l’air, même si au fond, elle sait observer quand il le faut. Ses yeux se posent un peu partout, comme de grands papillons . En parlant de ces yeux, c’Est-ce que les gens ont tendance à remarquer le plus vite chez elle : deux grands yeux bleus vifs, turquoises, ou quelques choses de ce genre, ils sont assez difficiles à décrire parfaitement, leur couleur variant selon les jours.

La jeune fille possède de longs cheveux auburn, ni trop raides, ni vraiment bouclés, ondulés plutôt. Le plus souvent détachés durant son temps libre, elle les noue en une haute queue de cheval lorsqu’elle travaille ou qu’elle étudie, ce qui lui donne un air particulièrement sérieux. La couleur foncée de sa chevelure renforce un peu plus son teint assez pâle, et ses joues légèrement roses. Katherine est une jolie fille qui pourtant ne cherche pas forcément à se mettre particulièrement en valeur. Elle n’est pas du genre à beaucoup se maquiller, ou mettre des tenues aguichantes, mais lorsqu’il le faut, elle sait être élégante. Elle n’est pas négligée pour autant, mais la brune aime être à l’aise, surtout lorsqu’elle a beaucoup de cours à travailler.

Pour ce qui est donc de ses vêtements, dans la vie de tous les jours, vous pourrez tout à fait la voir avec un jean simple, un pull bien chaud et sa veste rougeâtre, ou un manteau gris. Lorsqu’elle travaille, elle porte le petit uniforme du café : une chemise rose pâle, un gilet noir, et le petit tablier noir qui va avec. Il lui arrive, pour des soirées, de porter de jolies robes, simples mais belles. Katherine est une fille simple en apparence, elle n’aime pas les froufrous et autres superficialités, sans pour autant perdre de sa féminité .


J’ai bien dit qu’elle était simple en apparence… Car lorsqu’on s’attaque à sa personnalité, cela reste un petit peu plus compliqué tout de même. Katherine est une jeune fille très indépendante, c’est en partie pour cela qu’elle a décidé de venir habiter seule à Grandview, il y a quelques mois de cela à peine. Katherine n’aime pas devoir quelque chose à quelqu’un, ou être dépendante de quelqu’un pour agir ou penser, elle trouve ça … Elle ne saurait dire exactement. De plus, avec ce qu’il lui est arrivé, elle a souvent peur qu’on la regarde étrangement, car elle-même ne comprend pas toujours ce qui lui arrive. Katherine est une fille intelligente, brillante à l’université, mais pas toujours à même de comprendre ce don d’empathie qu’elle possède et qui est parfois difficile à supporter.

Katherine n’aime pas se faire remarquer, c’est une jeune femme discrète, sans être pour autant vraiment effacée, elle est toute en nuances et même en paradoxes parfois. Pourtant, avant, tout était bien plus simple. Mais le passé reste le passé. Katherine n’est pas du genre à aborder quelqu’un dans la rue sans le connaître. Timidité, quand tu nous tiens… Pourtant, elle n’est pas renfermée. Elle n’aime simplement pas réellement parler à des gens qu’elle ne connait pas, mais elle sait qu’en agissant ainsi, elle ne se liera jamais. Cela va bien faire trois ou quatre mois qu’elle est arrivée, et en dehors de ses quelques camarades de classes, elle n’a pas réussit à se faire des amis. La jeune femme n’est pas du genre à montrer que cela la gêne, elle n’y pense pas. Un autre trait caractéristique de la jeune femme est sa maladresse. Peut-être est-ce lié à de l’inattention, mais elle a tendance à se cogner contre tout ce qui passe, ou à facilement faire tomber ce qu’elle tient dans les mains, ce qui lui attira la sympathie de la patronne du Café de Grandview, qui lui donna pourtant sa chance.

En ce qui concerne les dons de la jeune femme et son passé… Tout cela l’a beaucoup perturbé à une époque, notamment à la sortie de son coma. Comment auriez-vous réagit si vous étiez tout à coup doué d’empathie et si vous perceviez, tant bien que mal, la présence d’esprits, de morts venus vous demandez de l’aide ou bien vous voulant du mal? Comme elle certainement…



Katherine n’est pas originaire de Grandview. A vrai dire, elle ne connaissait même pas cette fille un an auparavant. La jeune fille est née à New-York, rien à voir avec cette jolie ville que nous connaissons. Père et mère présents pour elle, Katherine avait une naissance absolument banale, tout comme son enfance. Jusqu’à ce que, un an après sa naissance, ses parents aient un deuxième enfant : Lucas, son petit frère. Katherine, toute jeune, était très intrigué par ce petit être braillard et un peu casse-pied, il fallait bien l’avouer. Et toute de suite elle se prit d’affection pour lui, et devint sa protectrice. A l’école, personne n’avait le droit de faire de mal à son frère, sinon la jeune fille en jupette violette était prête à sortir les crocs. Et leur enfance se déroula ainsi, tranquillement, paisiblement. A cette époque, ni l’un ni l’autre n’avait de visions d’êtres morts, ce n’était même pas quelque chose d’héréditaire à vrai dire… Pourtant vint le temps de la séparation.

Suivant la volonté de ses parents, Katherine fut envoyée dans une école de jeunes filles un peu loin de New-York, pour qu’elle suive un bon enseignement et qu’ils arrivent à grandir, son frère et elle, sans être dépendants l’un de l’autre. Raisonnement qui lui parut bancal, et qui l’était peut-être, qui l’a fait énormément souffrir. Katherine en a gardé une certaine rancœur, mais ses parents n’ont jamais compris le lien très fort qui s’était établi entre Katherine et Lucas. Cette période fut une des plus dures pour la jeune fille, comme pour son frère. Ils étaient de ceux qui avaient un réel lien, un peu comme des jumeaux, un amour fraternel si fort qu’il était très difficile de se passer de l’un ou l’autre. Katherine était une jeune fille timide, elle ne se fit pas beaucoup de vrais amis durant son séjour dans cette école de jeunes filles, et le collège ne fut pas une grande partie de plaisir pour dire vrai. La jolie brune se contentait de survoler les années tout en étant bonne élève, sans pour autant la première de sa classe. Katherine n’était pas du genre à se faire remarquer. Mais finalement, au bout de ces quelques années de collège, Katherine eut l’autorisation de revenir vivre chez elle. Qu’allait-elle faire ? Elle avait la possibilité de retourner auprès de son frère, mais la rancœur qui était tournée vers ses parents n’avait pas disparue, pas vraiment… Mais eux-mêmes lui offrir une toute autre possibilité.

Ils lui louèrent un petit appartement dans le centre de New-York, juste à côté de son lycée pour qu’elle n’ait pas à faire des trajets , sans cesse. Excuse officielle. Il ne faut pourtant pas chercher de logique dans leurs actions, car il n’y en avait aucune, même à son âge, Katherine en avait conscience. Qui aurait laissé une jeune adolescente dans un appartement, toute seule? C’Est-ce qui se passa pourtant, et Katherine apprit rapidement à se débrouiller par elle-même. Katherine voyait son frère assez souvent, et avait bien sûr fini par comprendre qu’ils tentaient bien plus de le protéger lui qu’ils ne l’auraient fait pour elle . Simple préférence dont la jeune femme souffrit sans rien dire. Elle savait que ce n’était pas la faute de son frère. Un jour où tous deux n’avaient pas cours, ayant bien grandi l’un comme l’autre, ils partirent faire un tour en montagne, comme ils avaient l’habitude de le faire. Katherine avait 21 ans depuis quelques mois, et savait parfaitement conduire. Pourtant, alors qu’ils étaient sur un petit sentier qui leur était bien connu, Katherine perdit tout contrôle sur le véhicule. Dans une vision d’horreur elle le vit passer par-dessus le trop petit parapet et ils finirent par dégringoler le long de la pente avant d’être arrêtés par les arbres.

Katherine avait vu, juste avant de tomber dans une profonde inconscience, la tête de son frère heurter violemment la vitre de la voiture. Puis plus rien, le trou noir. Pourtant , elle avait compris que plus rien ne serait comme avant car Lucas ne serait plus là. Les secours mirent longtemps à arriver, et Lucas ne put être sauvé, au plus grand malheur de ses parents. Katherine fut hospitalisée et resta de long mois dans le coma, presque un an. Ironie du sort, la jeune femme recouvrit ses esprits le jour de ses 22 ans , personne n’ayant pourtant pensé à lui souhaiter, ne pensant pas qu’elle se réveillerait un jour. Elle allait bien, physiquement parlant. A part une certaine difficulté à se mouvoir, on ne pouvait pas dire qu’elle était blessée, une véritable miraculeux. Mais psychologiquement, il y avait bien mieux. Lorsque ses parents passèrent la porte de sa chambre, elle ressentit une bouffée de colère lui monter, pourtant, elle n’émanait pas d’elle. Katherine fut perturbée , vraiment, et pendant un temps, elle se plongea dans un certain mutisme. A chaque fois qu’une personne entrait dans sa chambre ou dans la salle de rééducation, elle ressentait pleinement ce que la personne cachée. Elle avait finit par l’admettre, mais cette empathie l’avait terrifiée un moment. Puis d’autres choses, peu à peu, s’imposèrent à elle. Des silhouettes floues, des ombres, parfois des visages que personne ne voyait à part elle.

Que devait-elle faire ici encore? En parler? Connaissant ses parents elle se retrouverait directement en hôpital psychiatrique si jamais elle ouvrait la bouche. Tous les faibles liens qu’elle avait avec eux avaient été rompus, ressentir à chaque fois la haine qu’ils lui portaient, l’accusant de la mort de Lucas alors qu’elle se sentait déjà coupable… Elle n’était pas en mesure de supporter tout cela .Les mots ne suffisent pas à exprimer ce que la jeune femme a ressenti pendant les quelques mois qu’elle a passé à l’hôpital. Comme décrire cette impression d’être une folle? Car oui, Katherine avait cette impression, personne n’était là pour l’aider . Alors sa décision fut précise, du jour au lendemain. Elle allait s’éloigner de tout ça pour tenter de reprendre une existence normale, et peut-être qu’au moins ces étranges apparitions allaient disparaître… Même si elles l’intriguaient.
C’est ainsi que Katherine se retrouva à Grandview. Elle y vit depuis à peu près quatre mois, ayant trouvé une place à l’université la plus proche en littérature. Doucement, la jeune femme se remet à sortir, mais hors de question de la faire conduire une voiture. Avec anxiété, elle vous laissera prendre le volant, mais il n’y touchera pas, prétextant qu’elle n’aime pas conduire… Katherine n’a pas plus d’amis qu’avant, elle n’ose pas vraiment s’approcher des gens à cause de ce qu’ils lui font ressentir. Elle certes capable de faire la différence entre ses sentiments et ceux des autres, ce n’est pas toujours très agréable… C’est un peu comme un bain forcé dans leur intimité… Quant aux esprits qui se manifestent , elle n’est même pas en mesure de savoir réellement de quoi il s’agit… Peut-être que tout se résoudra à Grandview, cette ville si particulière?


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